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Tribulations d'un geek...

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22 juillet 2014

Poster du code et des équations sur Dotclear 2

Depuis quelques temps, je cherchais une solution élégante et efficace pour poster à la fois du code et des équations sur Dotclear pour poster ici même quelques billets un peu plus techniques à l'avenir. J'ai fini par trouver mon bonheur, du moins sur le papier. L'usage déterminera si ces solutions sont vraiment bonnes ou non.

Insérer du code dans Dotclear

Pour ce qui est du code, j'ai choisi d'utiliser le plugin YASH (pour Yet Another Synthax Highlighter) qui encapsule le SyntaxHighlighter d'Alex Gorbatchev en utilisant la syntaxe wiki de l'éditeur Dotclear. Celui-ci a le mérite d'effectuer le parsing et d'appliquer une coloration syntaxique pour de nombreux langages différents. Différentes CSS sont disponibles par défaut ainsi que quelques petits add-on tels que la numérotation des lignes et la sélection du texte facilitée par un double clic sur le code.

Ensuite, pour insérer une portion de code, rien de plus simple :

///yash python
def distance(a, b)
    '''Calcule la distance L1'''
    r = abs(a - b)
    return r
//./

Le point dans la dernière ligne a bien entendu été ajouté afin qu'elle ne soit pas interprétée par le parser, vous pouvez donc l'enlever dans votre cas.

Ce code nous donne donc :

def distance(a, b)
    '''Calcule la distance L1'''
    r = abs(a - b)
    return r

C'est simple, élégant et efficace. Pour l'usage que je veux en faire, c'est très bien !

Insérer des équations dans Dotclear

Pour les équations, c'est tout de suite plus compliqué car il n'existe à ce jour aucun plugin permettant d'écrire des équations MathML ou d'embarquer des équations LaTeX dans Dotclear.

Je me suis naturellement tourné vers MathJax qui est une solution que nous utilisons également dans mon entreprise. L'avantage de MathJax est qu'il peut à la fois être installé sur son propre serveur mais il est également disponible en tant que web-service via un Content Delivery Network (CDN), une sorte de cloud qui permet au lecteur de recevoir les images depuis le serveur le plus proche. Cette méthode est parfaite pour ne pas se casser la tête à installer et maintenir MathJax à chaque mise à jour.

Il suffit donc d'insérer le script suivant :

<script type="text/javascript"
  src="http://cdn.mathjax.org/mathjax/latest/MathJax.js?config=TeX-AMS-MML_HTMLorMML">
</script>

ou une de ses variantes selon la configuration que vous souhaitez parmi celles expliquées dans la documentation en ligne et le tour est joué. MathML étant principalement faite pour écrire des équations depuis un éditeur WYSIWYG, je vous conseille d'écrire les équations en \(\LaTeX\) qui est plus efficace pour une petite main humaine.

Il suffit ensuite d'écrire vos équations avec la syntaxe suivante dans un code HTML pour les équations en bloc :

\[e^x = \sum_{n=0}^{+\infty}{\frac{x^n}{n!}}\]

Ce qui nous donne :

\[e^x = \sum_{n=0}^{+\infty}{\frac{x^n}{n!}}\]

Et les équations en ligne ont leur pendant (qui marche cette fois-ci sans le conteneur HTML) ci-après :

\(e^{i\Pi} + 1 = 0\)

Ce qui permet d'écrire l'équation d'Euler \(e^{i\Pi} + 1 = 0\) en plein milieu d'une phrase comme c'est le cas ici.

En suivant ces quelques conseils, vous pouvez en quelques minutes rendre votre blog Dotclear opérationnel pour traiter des sujets techniques, des vrais, avec un confort de lecture et d'écriture non négligeables. De mon côté en tout cas, je ne vais pas m'en priver ! ;)

30 septembre 2008

BlueGriffon prend son envol...

Il n'est pas rare d'entendre encore parler d'éditeurs WYSIWYG de temps à autres. Dans ces moments revient généralement un nom récurrent : Nvu. Nvu (prononcez "N-view"), l'un des seuls, si ce n'est le seul, éditeur WYSIWYG générant un code propre et valide. Il a su s'imposer comme une référence sur le marché des éditeurs graphiques et une véritables alternative libre à des logiciels comme Frontpage ou Dreamweaver depuis sa création en 2004.

Logo BlueGriffon

Daniel Glazman, auteur du défunt Nvu, vient d'annoncer officiellement l'arrivée de la relève dénommée BlueGriffon et basé sur Xul et Gecko. Encore aucune version publique n'est pour l'instant mise à disposition, mais les nouvelles devraient arriver peu à peu, la marque ayant été déposée et l'annonce venant d'être faite aujourd'hui même. Le code source est néanmoins disponible à partir d'un dépôt SVN. On attend la suite avec impatience car celle-ci risque d'être très prometteuse...

8 mai 2008

Pour des services publics en ligne accessibles dès aujourd'hui !

La loi pour "l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" est rentrée en application il y a de cela trois ans, mais aucun décret à propos des modalités d'application de l'accessibilité numérique n'est encore en vue à l'horizon. C'est pourquoi Aurélien Levy nous informe du lancement d'une pétition sur le site Web-pour-tous, dont le but est de demander à juste titre (je cite) :

  • Une validation et une publication rapide par arrêté ministériel du décret d’application de l’article 47 de la loi de février 2005.
  • La publication officielle en version définitive du Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations contenant toutes les modalités techniques pour se conformer au dit décret d’application
  • L’implication des personnes handicapées dans l’application, le contrôle et la mise à jour du Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations notamment par le biais des commissions communales pour l’accessibilité aux personnes handicapées pour ce qui concerne les collectivités territoriales et par le soutien au développement des formations à destination des personnes handicapées.

Au vu du bilan désastreux concernant l'accessibilité des sites publics, il va de soi que je n'ai pas hésité une seule seconde à signer cette pétition. Ferez-vous de même ? Il me semble que l'accessibilisation du Web est une démarche progressive à la tête de laquelle doivent se trouver les sites institutionnels puisqu'ils sont représentant des français dans leur intégralité et qu'il est grâve, qu'à ce jour, 98% des sites publics européens ne soient pas accessibles. N'oubliez pas que si les personnes handicapées sont celles qui profitent le plus de l'accessibilité des sites Web, cette problématique nous concerne tous autant que nous sommes.

17 avril 2008

La sécurité n'est pas le point fort de Flash

Dans la lignée de mon précédent article sur les dangers d'un Web propriétaire, un article a été publié sur le blog de Matasano à propos des failles de sécurité inhérentes à la technologie Flash présente sur la grande majorité des plate-formes. Ainsi n'importe quel ordinateur devient la cible potentielle d'une attaque tandis Adobe se voit frappée d'incapacité à combler toutes ces failles sur toutes les plate-formes couvertes par cette technologie. Je vous livre ci-dessous la traduction d'un extrait de ce billet par Tristan Nitot[1] :

Les failles (de sécurité) dans Flash sont des catastrophes. En 2008, on a de nombreux navigateurs différents. Nous avons différentes versions des systèmes d'exploitation et nous avons des utilisateurs de Mac. Mais il n'y a qu'un seul fournisseur pour Flash, et tout le monde a Flash installé sur sa machine. Pourquoi faut-il s'intéresser aux trous de sécurité dans Flash ? Parce que le monde réel, n'importe quelle attaque de ce genre permet à son auteur de prendre contrôle d'une vaste majorité d'ordinateurs.

L'ouverture du Web n'est pas qu'une simple utopie ou qu'un simple idéal vers lequel nous devons tendre; il s'agit d'un combat de tous les jours dont tous les utilisateurs sont bénéficiaires, parfois sans même en être conscients. De grandes problématiques sont soulevées par ce sujet dont l'accessibilité qui est malheureusement souvent perçue à tort comme utile à une portion marginale d'internautes. La sécurité en est une autre qui, cette fois-ci parle beaucoup plus aux internautes lambda bien souvent sensibilisés à cette question car cela fait des années que l'on leur parle d'antivirus, de pare-feu, ou que sais-je encore. S'il faut en passer par là pour faire comprendre les enjeux d'un Web ouvert et standardisé, soit, nous le ferons.

Notes

[1] Au fait Tristan, sur la nouvelle version du Standblog, il n'est fait nulle part mention de tes choix en matière de republication du contenu dont tu es l'auteur... Tu es toujours sous licence Creative Commons BY-NC-SA ?

12 avril 2008

On peut tout faire en CSS, même dessiner Homer Simpson !

Et oui, certains son fous des CSS, à un tel point qu'ils décident de passer quelques heures à dessiner Homer Simpson. Bon, on passera sur les symptômes de "divite aigue" que l'on peut déceler dans le code pour se concentrer sur l'oeuvre en elle même, d'un réalisme assez bluffant soit dit en passant. On croirait une image, mais non : essayez de zoomer ('ctrl' et '+' sous Firefox) et vous verrez que l'image s'agrandit également. Magie !

Cela rejoint d'ailleurs un billet que j'avais écrit il y a deux ans sur les CSS et leurs usages assez particuliers pour ceux qui l'auraient manqué. Pour admirer Homer en CSS, ça se passe par là. Have fun !

Via Webinventif

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