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Enfin je vois se réaliser le rêve de toute une vie. En effet, voici que depuis hier je suis apte à chanter l’un des plus grands classiques de Charles Aznavour. Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre… disait-il dans La bohème. Le cinquième de siècle ne me guette plus désormais, il appartient désormais au passé.

Fini de jouer, il faut désormais que je m’efforce à faire quelque chose de mes vingt prochaines années. Beaucoup de projets en tête dont la majorité restera sans doute à l’état d’utopie, mais qui sait : si l’on ne se donne pas le moyen d’accomplir ses rêves, ils ne se réaliseront pas d’eux même.

Alors oui, j’ai de l’ambition, probablement trop d’ailleurs, mais j’ai encore la vie devant moi et peu importe ce qu’elle peut me réserver, je prendrai tout ce qui s’offre à moi et trierai le bon grain de l’ivraie, pour bâtir quelque chose, me bâtir une existence destinée à tendre vers l’idéal que je me serai fixé.

Putain, 20 ans ! comme diraient les Guignols : l’occasion de faire un premier bilan pour savoir quelle direction prendre, quitte à en changer en cours de route. Changer de route, changer de vie, changer de monde comme on change de chemise, l’avenir nous réserve parfois bien des surprises. Quoi qu’il en soit, rendez-vous à l’age mythique des 42 ans pour le prochain bilan : peut-être aurais-je alors la réponse à la Grande Question, à moins que ce ne soit la question associée à la réponse "42"… Bref, je m’y perds un peu là…

Le silence de ce blog qui a, j'imagine, été insoutenable pour vous ces derniers jours (ou pas) s'explique par un bien triste nouvelle. Il était mon compagnon depuis toujours, ou du moins j'en avais l'impression. Pourtant, cela ne faisait qu'un an et demi que nous nous étions rencontrés. Un coup de foudre : nous nous sommes aussitôt attachés tant et si bien qu'il s'est mis à me suivre partout depuis lors.

Souvenez-vous, je vous l'avais présenté en avril dernier. Il nous a quitté ce mardi en plein effort, alors que j'étais entrain de m'occuper du panda roux que j'ai adopté il y a de ça quelques années. Mon HP dv9314ea a rendu l'âme mardi dernier. Enfin, pas exactement, puisque c'est l'écran qui a soudain plongé dans un deuil profond. Soupçonnant d'abord la dalle d'avoir rendu son dernier souffle, il s'est avéré après un examen médicolégal plus approfondi mené par mes soins que la cause de la mort est ailleurs.

Mes soupçons se sont d'abord posés sur la carte graphique, une GeForce 7600. Et c'est le bistouri tournevis à la main que j'ai décidé d'examiner cet organe. Quel ne fut pas ma surprise lorsque l'objet le présumé coupable fut aux abonnés absents : impossible de trouver cette carte graphique ! Et pour cause, processeur, carte mère et carte graphique ne font qu'un seul bloc. Maudite miniaturisation, mutation génétique caractéristique de l'apparition de cette nouvelle espèce que l'on nomme "portables" !

Impossible de songer à une éventuelle greffe dans ces conditions. Trop dangereuse et trop coûteuse, il faudra se résoudre à faire le premier deuil de mon matériel bientôt suivi d'un autre deuil : celui de mon porte-monnaie d'étudiant. Compagnon indispensable dans le milieu dans lequel j'exerce, il va me falloir remplacer mon défunt ami d'ici peu et ce, de préférence à moindre coûts^[1]. Je penche vers un UMPC et suis preneur de tous les bons tuyaux sur le sujet. En attendant, attendez-vous à subir le silence post-mortem inhérent à cet triste nouvelle sur ce blog pendant quelques temps. J'en suis, croyez-moi, le premier désolé.