Deeder.fr

Tribulations d'un geek...

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

1 juillet 2014

Et pendant ce temps, au dessus de nos têtes...

Et si on prennait quelques minutes pour flanner au dessus des nuages ? L'entreprise NATS spécialisée en solutions de surveillance et de contrôle de l'espace aérien a créé une petite vidéo permettant de visualiser le balai qui a lieu au dessus de nos têtes. En effet, cette petite vidéo montre comment plus de 2500 avions traversent l'atlantique chaque jour d'été et se croisent sans même se voir dans l'immensité des airs. Au final, tout cela est plutôt élégant et permet de représenter de manière efficace la densité du trafic aérien que l'on ne soupçonne pas. Sympa non ?

20 décembre 2009

Cliché festif

Ecrire pour le plaisir d’écrire, voilà un moment que ça ne m’était pas arrivé. Le temps est une variable complexe qu’il est parfois difficile de gérer. Parfois tout semble s’accélérer, s’enchainer jusqu’à ce que l’on ne touche plus terre. Il suffit parfois d’appuyer sur le bouton pause pour tout stopper et visualiser l’espace d’un instant le panorama ou le polaroïd un poil jauni de l’environnement si riche (et clignotant en cette période de l’année) qui nous entoure.

Des gens; des hommes, des femmes, des enfants; des regards, des gestes, des paroles; il suffit du plus infime des éléments pour courber l’espace-temps qu’Einstein avait décrit si malléable, le dévier pour quelques instants de sa trajectoire originelle et décider ensuite de reprendre son cap ou de le modifier définitivement, en attendant le prochain instant décisif. Un sourire peut changer une journée, une rencontre peut changer une vie (en y rajoutant "éventuellement" quelques ennuis supplémentaires si la personne en question est de sexe féminin, mais passons).

Noël est une période féérique qui nous fait apprécier le plus infime de ces instants de bonheur. Le mélange des générations (version politiquement correcte du très universel "coup de vieux"), les très seyants déguisements de père et mère Noël que l’on croise un peu partout ou encore les rires des enfants, voilà autant de moments savourés plus qu’à l’accoutumée. On prend la pose, on savoure chaque moment et on dilate le temps qui passe pourtant si vite.

Restera quelques souvenirs inoubliables, ainsi que quelques photos de vous à quatre pattes entouré de poneys et de tutus roses entrain de déballer les barbies de la petite dernière de la famille. J’allais oublier la traditionnelle bedaine découlant des excès d’alcool et de nourriture inhérents aux festivités et pour laquelle les fameuses bonnes résolutions à base de régime et de sport ont été spécialement inventées. Chaque année, tel le beaujolais, le mensonge nouveau fait son arrivée, à consommer sans modération l’espace d’une soirée.

Bref, tout ça pour dire que les gens (dont je fais partie en partie (remarquez la figure de style)) sont cons : pourquoi attendre cette période de l’année pour réaliser à quel point ces petits instants sont magiques ? Pas besoin de neige, de cadeaux et d’égérie bedonnante de Coca Cola tout de rouge et de blanc vêtue pour profiter de la vie. D’un autre côté, si on peut profiter de tout ça avec une coupe de champagne et un toast de foie gras, je vais peut être pas me faire prier trop longtemps. La seule contrainte dans l’histoire est que je puisse encore rentrer dans mon costume le premier de l’an, et ça, croyez moi, c’est pas gagné… ;-)

4 avril 2009

Straight Forward

Dernier jour de cours. Un peu mal au crâne à cause des excès de la veille et un peu à la bourre après un réveil difficile. Peu de personnes présentes lors des premières heures de cours : la soirée de la veille a laissé quelques places vacantes et quelques cernes sous les yeux des quelques personnes présentes. C’est parti pour deux heures de physique, puis pour deux heures de mathématiques, comme quasiment chaque matin depuis la rentrée de septembre.

Après chaque cours, nous avons le droit à un petit laïus des professeurs sur l’organisation et l’hygiène de vie que nous avons grand intérêt à respecter pendant les quelques semaines à venir. Le pot de fin d’année s’annonce alors que midi approche. On sort les verres, les bouteilles de champagne, les amuse-gueules et autres cochonneries destinées à nous emplir le ventre dans cette salle de classe transformée l’espace d’un instant en un précaire banquet.

Alors que l’on s’attendait à de la joie, des rires et des larmes, arrosées par quelques rayons de soleil comme ce fut le cas en juillet dernier à la fin de la sup’, l’ambiance est fort étrange en ce jour si spécial. Derrière quelques rictus se cachent l’amertume, les regrets, la nostalgie et parfois même l’angoisse : l’avenir qui se dessine de plus en plus clairement sous nos yeux reste bien flou. Les concours approchent à grand pas et peu importe que l’on souhaite une simple admissibilité pour rejoindre la fac, que l’on ait envie d’intégrer par tous les moyens pour quitter la prépa coûte que coûte ou que l’on souhaite obtenir une école qui nous tient vraiment à coeur, l’obsession des épreuves qui arrivent est visible dans tous les yeux ou presque.

Ces deux années, qui nous paraissaient être une éternité lors de notre arrivée ici, qui parfois nous semblèrent une épreuve aussi insurmontable qu’interminable arrivent désormais à leur terme, laissant place à un amas d’acronymes qui se ressemblent tous ENSGI, ENSIETA, ENST, tout cela peut paraître bien complexe pour le commun des mortel, mais rassurez-vous, ça l’est aussi pour le taupin ordinaire lâché dans la jungle des écoles. Résonnent également des noms à la consonance moins lointaine puisqu’il s’agit d’intitulés de concours : e3a, CCP, Centrale, Mines ou que sais-je encore. Plus que deux semaines pour revoir le programme parcouru en deux années bien remplies et l’on se jette à l’eau, le concours Mines-Ponts en tête. Cela promet…

Enfin et surtout, dans les yeux de chacun on peut facilement déceler l’espoir d’un dessein conforme à ses aspirations couplé à la tristesse de ne pas revoir certaines personnes. Car au delà de toutes les difficultés surmontées, de la charge de travail et de toutes les connaissances assimilées, la prépa est avant tout une expérience humaine, faite de rencontres extra-ordinaires. Des professeurs incroyablement proches des élèves aux amis avec qui on a partagé la folie engendrée par cette aventure, tous resteront gravés à jamais dans notre tête à côté de souvenirs inoubliables et de délires inavouables.

Tout ceci a contribué à forger ce que nous sommes tous devenus aujourd’hui. La prépa est une expérience qui ne laisse ni indemnes, ni indifférents ceux qui la suivent. Une expérience à vivre assurément que je ne regretterai jamais. Il faut cependant aller de l’avant désormais et l’ambition sera mon principal moteur pour les semaines à venir. Si jamais elle se soldait par un échec, caractérisé par le fait d’avoir visé une école peut-être inaccessible au niveau qui est le mien, ce dernier ne serait que temporaire car je pense que je n’hésiterai pas à re-signer pour une année, de manière à obtenir ce qui me tient à coeur. Car au delà de l’ambition qui est mienne, se cache l’obstination.

Mais désormais je dois oublier tout ce dont je viens de vous parler pour me concentrer sur l’essentiel. Désormais je dois courir, droit devant, jusqu’à la ligne d’arrivée sans même me préoccuper de mon temps ou de ma place, juste en donnant le meilleur de moi-même. Il sera bien temps de se préoccuper de mes performances après la course. Juste une petite course de 5 semaines. Ce n’est pas grand chose après tout… ;-)

26 février 2009

Agrégateur intelligent

Juste une idée au passage : qui pourrait nous pondre un agrégateur de flux du type Google Reader, mais l'intelligence en plus ? Pour être plus explicite, il suffirait que cet agrégateur regroupe tous les articles provenant de multiples sources différentes mais concernant un seul et même sujet ensemble, de manière à n'avoir ensuite à sélectionner que l'unique ou les quelques articles de qualité que l'on souhaite lire sur le sujet parmi les nombreuses propositions.

Cela pourrait permettre de gagner un temps considérable lors de la lecture quotidienne des flux RSS. En effet, je me vois souvent survoler la même information parfois traitée sur une dizaine de sources différentes, ce qui devient rébarbatif, chronophage et qui n'apporte rien à la veille que j'effectue. Si quelqu'un s'occupe de nous développer un service de ce type, j'achète sans hésiter ! A bon entendeur ! ;-)

PS: Il est possible qu'à l'avenir j'use et j'abuse de ce genre de billets courts publiés sur un coup de tête pour conserver le dynamisme du blog et ne plus le laisser inerte aussi longtemps qu'il le fut ces derniers temps.

21 décembre 2008

Les retrouvailles...

Six heures du soir, un coup de fil impromptu. Deux minutes de banalités pour finir sur une invitation pour le soir même, une invitation pas comme les autres, du genre sans gène : "tu nous invites pour l'apéro ce soir ?". Aucune hésitation, j'accepte sans broncher : six mois que je ne les ai pas vu, ils me manquent. Tant de souvenirs en commun. La nostalgie me gagne, moi qui suis pourtant si porté sur le futur et qui en ferait même l'apologie si cela était nécessaire.

Vingt heures approchent et ils ne sont toujours pas là. Dix minutes, un quart d'heure, une demi-heure puis une heure de retard, mais cela ne m'étonne pas : j ele connais par coeur, comme si je l'avais fait. Il a pour coutume de se faire attendre, et pas qu'un peu ! Les voilà enfin et l'impression de ne jamais les avoir quitté me saisi : ni elle ni lui n'ont changés, ils restent toujours constant.

On se dévoile peu à peu tout en restant pudiques, la vie a détourné nos chemins l'un de l'autre, mais pourtant on se connait toujours par coeur. Lui me connait depuis toujours (ou presque), elle depuis quatre ans à peine, mais nous avons vécu tant de choses ensemble que nous n'avons plus de secret l'un pour l'autre, même si personne n'ose l'avouer réellement.

Se sentir percé, vulnérable, le coeur ouvert sans même que l'on ne l'ait demandé est quelque peu perturbant, parfois même désarçonnant. Ils en arrivent même à me débaucher pour la soirée moi qui n'ai plus l'habitude de sortir. Soit, je me laisse prendre au jeu, cela peut être amusant après tout. Me voilà donc mélangé à quelques centaines de personnes, leur peau contre la mienne, la musique décollant mes typans et la bière abreuvant mon gosier si aride.

L'heure tourne, les rencontres s'enchainent : des personnes dont j'avais oublié jusqu'à l'existence croisent me chemin et font le détour pour me serrer une poignée de main et échanger à leur tour quelques banalités. Je reste près d'eux deux, qui ont su si habillement me traîner dans cet endroit peu fréquentable. Un Téléphone, suivi d'un Goldman et de d'un Indochine suffisent à me trainer jusque la piste. Il y a du monde ce soir ainsi qu'une bonne ambiance si spécifique à ce département qui est le mien.

Enfin la soirée se termine, les gens se quittent et se disent au-revoir. J'hésite à leur dire adieu : je ne sais si je les recroiserai un jour, moi qui m'éloigne tellement de cet univers qui fut autrefois le mien. Un dernier sourire, une dernière blague vaseuse avant de se quitter et de promettre de se revoir bientôt. Eux au moins n'ont pas changé, ils sont toujours les mêmes. J'espère ne pas avoir changé à mon tour, mais je doute : le temps qui passe marque son passage de son empreinte indélébile sur la personnalité de chacun. Quoi qu'il en soit, elles furent bonnes ces retrouvailles, vivement les prochaines !

- page 1 de 11