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Tribulations d'un geek...

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23 juin 2014

Les infographies cassent-elles le web ?

C'est devenu une nouvelle mode : maintenant, tout le monde partage des infographies ou dataviz pour "data-visualisation". Plus facile à appréhender et plus sexy qu'un long texte, quelques graphiques ou une mise en forme bien pensée d'une information pertinente peut servir à faire passer un message de manière plus pertinente et plus virale qu'un article bien conçu. Il serait dommage de se priver de ce moyen de communication.

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Cependant, l'avalanche de données qui circulent pendant quelques jours sur nos écrans finit inévitablement par se perdre au fin fond du web. Données non commentées ou périssables, images non référençables, il serait peut être temps de redonner un peu de sens aux infographies...

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20 août 2009

Seedcamp : arronsons les jeunes pousses

Lancer sa start-up, coilà qui est bien souvent plus facile à dire qu’à faire. Avoir une bonne idée ne suffit pas : il faut savoir la mettre en oeuvre, la faire connaître, et la financer ! Bref, conduire un business à la réussite est loin d’être aussi simple que l’on pense; c’est pourquoi nos amis anglais ont créé le Seedcamp.

SeedCamp logo

Qu’est-ce que le Seedcamp ? C’est tout simplement un programme de soutien aux start-ups. Entrepreuneurs et investisseurs se rencontrent pour apprendre à gerer leur business et faire de nouveaux investissements. Le parti pris est le suivant : l’europe a les compétences, l’expérience et les financements pour faire naître des futurs succès.

S’en suit également une compétitions de start-ups dont les 5 meilleures se verront récompensées par un investissement allant jusqu’à 50k€, une formation intensive de 3 mois ainsi que d’un soutien à long terme. La liste des investisseurs et partenaires de l’évènement est assez impressionnante. Je vous engage également à aller faire un petit tour du côté des gagnants des années précédentes, parmi lesquels figure le français Stupeflix.

Où et quand ? Cet évènement se passe comme chaque année à Londres et je m’y prends un peu tard pour vous en parler car sachez que les inscriptions se cloturent dans seulement 3 jours. Donc dépéchez-vous ! ;-)

11 juillet 2009

Quid du business de la vidéo en ligne ?

Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas fans d’agrumes, je vous signale un petit billet écrit de ma main et publié sur Presse-Citron il y a quelques jours de celà[1]. But de la manoeuvre : souligner le paradoxe qui sévit dans le milieu de la vidéo en ligne, à la croissance spectaculaire mais à la rentabilité discutable. Difficile de monter un business rentable dans ce domaine où beaucoup s’y sont cassé les dents.

Bref, si vous voulez connaître le fond de ma réflexion sur le sujet, je vous propose de lire l’article dans son intégralité : La vidéo sur internet, un business sans issue ?

Bonne lecture ! ;-)

Notes

[1] Je suis un peu long à réagir sur ce coup, mais j’étais en déplacement sur Paris pour passer mes oraux lorsque le billet a été publié.

8 février 2009

Jamendo, ce n'est plus que de la musique libre !

Jamendo s'est forgé au fil des années une réputation solide sur la distribution et la promotion de musique libre de droits. Des artistes de qualité, des ambiances variées et quelques perles à découvrir parmi un catalogue qui s'étend de jour en jour : bref, une vraie perle pour tous ceux qui souhaitent découvrir de nouveaux artistes ou encore diffuser de la musique ou sonoriser des vidéos à moindres coûts.

Fort de cette expérience concluante, Jamendo propose désormais des services supplémentaires : la sonorisation d'évènements, de créations destinées à la diffusion ou de locaux professionnels qui étaient jusqu'alors assujettis aux tarifs de la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) via l'offre Jamendo Pro.

La SACEM est chargée de taxer les organisateurs d'évènements publics et les professionnels faisant usage de la musique dans leur quotidien (aussi bien les restaurateurs utilisant de la musique d'ambiance que les DJ) de manière à rétribuer ces taxes (de manière somme toute peu équitable) aux artistes.

Leur catalogue est impressionnant tant et si bien qu'il n'y avait aujourd'hui aucune alternative directe à cette société pour sonoriser un évènement. Et pour avoir affaire avec eux plusieurs fois par an pour l'organisation de soirées, je peux dire à quel point leurs tarifs sont exorbitants[1]. Ajoutez à ça la redevance à la SPRE (Société pour la Perception de la Rémunération Equitable) et vous aurez une bonne idée de ce que la sonorisation d'un local peut coûter à un professionnel.

Jamendo, via sa filiale Jamendo Pro récemment ouverte offre un catalogue de plus de 180 000 titres avec un coût de revient inférieur de 30 à 40% à celui de la SACEM. Le service s'engage e plus à rétribuer de manière plus équitable et plus importante (à hauteur de 50%) les artistes proposés dans son catalogue. Il s'agit donc d'un taux de rétribution plus juste à la fois pour l'artiste comme pour le professionnel qui fait usage de la musique.

Bien entendu, ne vous attendez pas à voir les derniers tubes figurer dans ce catalogue, mais plutôt des artistes méconnus dont le talent est tout aussi grand que ceux qui tournent en boucle dans notre poste radio. Ainsi ces offres ne s'adressent pas à ceux dont le business s'appuie sur la musique même qui préfèreront rester fidèle à la SACEM quel qu'en soit le coût mais plutôt à ceux qui ont besoin d'une musique d'ambiance à moindre coûts.

Vous songez qu'il s'agit là d'un marché de niche ? Certainement pas. Réfléchissez un peu et songez aux moments où vous êtes cernés par la musique : derrière votre caddie, sur le fauteuil de votre coiffeur, sur la place de marché où vous vous rendez occasionnellement, bref, les occasions sont nombreuses. Si les occasions sont nombreuses, les clients de ce genre de solutions à la fois plus justes et plus économiques le sont aussi, ce qui pourrait prédire de beaux jours à la formule Jamendo Pro...

Via Presse-Citron

Notes

[1] J'ai pour habitude de payer 162,71€ pour une simple soirée (5h de musique) d'environ 300 personnes animée par un DJ. Et oui, les comptes ne sont pas ronds, ça serait tellement moins énervant pour celui qui fait les comptes et qui signe le chèque que ça n'en serait pas drôle...

12 janvier 2009

Apprenez à maîtriser votre identité numérique et vos données

Souvenez vous : en septembre dernier, Google lançait son navigateur, Chrome, relançant l'éternel débat de la propriété privée et du contrôle des données. Nombreux sont ceux qui clamaient haut et fort "Big Brother is watching you !" et c'est à ces mêmes personnes que j'essayais de faire comprendre au travers d'un billet qu'il ne s'agissait que d'éduquer l'utilisateur pour minimiser le risque évoqué. Cependant, c'est plus facile à dire qu'à faire, c'est pourquoi je souhaite aujourd'hui partager quelques conseils que je tente d'appliquer quotidiennement pour garder le contrôle de mes données et de mon identité sur internet.

Contrôlez vos publications

Tout ce que vous publierez pourra être retenu contre vous..., souvenez vous toujours de ça. Ainsi, contrôlez vos publications en fonction du niveau d'accès de celles-ci : gardez la photo de la soirée entre ami où l'alcool vous a définitivement désinhibé pour ces mêmes amis uniquement et n'en faites pas profiter le monde entier parmi lequel pourrait figurer un potentiel employeur.

Eviter de partager certaines opinions trop ouvertement, surtout lorsque celles-ci pourraient déplaire à certaines personnes dans un avenir plus ou moins proche. Lorsque l'on publie quelque chose destiné à être lu par plusieurs dizaines, centaines ou milliers de personnes, il faut être d'autant plus précautionneux. Songez à la gaffe qu'à faite votre associé lors de la dernière réunion qui vous fait encore sourire, ou au discours révoltant de cet homme politique visiblement à des kilomètres de la réalité : vous n'êtes pas prêt de le recommander à un poste haut placé, et pour cause !

Il est déjà assez difficile de contrôler ce que les autres peuvent publier sur vous, alors commencez par contrôler les données dont vous pouvez garder le contrôle : photos, textes ou même informations personnelles. Pour cela, la mise en place de différents niveaux d'accès à vos données en fonction de la relation tenue avec votre contact peut être très utile !

Multipliez les identités

N'hésitez pas à préserver vos informations personnelles en utilisant d'autres identités sur des services dont l'association d'un profil à la requête de votre nom pourrait être gênante : certains sites à la limite de la légalité (warez), d'autres envers lesquels vous n'avez pas une totale confiance ou encore certains qui pourraient se révéler gênants (sites pour adultes).

En utilisant diverses identités selon les services, vous empêchez une malencontreuse association de deux profils dont l'un serait embarrassant et dont le second pourrait permettre de remonter jusqu'à vous. Limitez également le nombre de données personnelles telles que votre identité, vos coordonnées, ou des renseignements plus intimes encore sur certains sites dont la fiabilité reste à prouver.

Externalisez vos données au minimum

L'utilisation de services de stockage ou de publication de vos données entraine immédiatement une perte de contrôle de ces dernières puisque vous devenez dépendant de ce service : la moindre panne ou défaillance de ce service peut entrainer la perte totale ou partielle des données que vous lui avez confié. Vous pouvez également être prisonnier de ce service car il peut n'exister aucun moyen simple de transférer vos données sur un autre service qui vous conviendrait mieux.

L'utilisation d'alternatives libres (logiciels de traitement des données ou scripts de publication) permet de garder le contrôle de celles-ci quelles que soient les difficultés rencontrées : arrêt de l'évolution d'un logiciel, apparition d'une alternative qui correspond mieux aux besoins exprimés, etc.

Quoi qu'il en soit, n'oubliez jamais de conserver les données externalisées à domicile pour palier à toute éventualité et éviter les mauvaises surprises. N'hésitez pas non plus à vous affranchir de certaines limitation indépendamment des conséquences que ceci peut engendrer avant qu'elles ne deviennent potentiellement plus importantes. Il suffit de faire le bon choix une fois pour ne pas le regretter après.

Conclusion

En respectant ces quelques règles, vous contrôlerez la majeure partie de vos données et pourrez éviter de nombreuses surprises. N'oubliez pas que la prudence reste le maître mot si l'on souhaite que sa propriété privée soit respectée et qu'il faut ainsi réfléchir un peu et prendre la peine de considérer les éventuelles conséquences de ses agissement en ligne afin d'éviter une éventuelle bavure. Souvenez vous que Google perd rarement la mémoire ! Sinon, vous vous êtes imposés d'autres règles que vous tentez de respecter pour contrôler votre identité numérique ainsi que vos données ?

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