Deeder.fr - Que deviendront les médias en 2028 ? 1/2 - CommentairesTribulations d'un geek...2024-02-20T17:05:54+01:00Guillaume Guérinurn:md5:2ace1a992ef7e61ab9c96bfc88361b3dDotclear[ping] Que deviendront les médias en 2028 ? 1/2 - Blog d'Adrianurn:md5:bffd1e95882b238f6c59c673a2bd7ca32008-02-17T20:45:54+01:002008-02-17T21:40:44+01:00Blog d'Adrian<p><a href="http://blog.sauzade.info/index.php/post/2008/02/17/La-television-en-2028">La télévision en 2028</a></p> <!-- TB -->
<p>Un exercice intéressant proposé par GuiM.fr pour imaginer les médias de demain, une projection en 2028 sur les thèmes de la télévision, la presse le cinéma et l'Internet.Je répond dans cette première partie au questions concernant la...</p>Que deviendront les médias en 2028 ? 1/2 - Deederurn:md5:3cad01d928c02f320a373422cacd38552008-02-12T15:14:06+01:002008-02-12T15:14:06+01:00Deeder<p><strong>Funram ></strong> Pour tout te dire, ma vision du journalisme dépasse le domaine de du recopiage et l'enrobage de dépêches AFP. Cette vision du journalisme est entrain de se prendre les pieds dans le tapis puisque la moindre faute est désormais relevée sur les blogs et autres médias que je qualifierai de "citoyens", avec pour exemple flagrant le cas du président autoproclamé de Facebook, affaire qui a usé plus d'un clavier pour au final voir un revirement magistral s'effectuer du côté des journalistes qui n'avaient fait aucun travail d'investigation. Certes, les signes d'un revirement des lecteurs à l'encontre des journalistes peu consciencieux ne sont pour l'instant qu'isolés, mais il s'agit là des prémices d'un nouveau mouvement contestataire qui va contraindre les journalistes à revenir à leur vocation première qu'est la création d'information via un travail d'investigation. Ce n'est d'ailleurs qu'en agissant ainsi que la profession peut redorer son blason.</p>Que deviendront les médias en 2028 ? 1/2 - Funramurn:md5:a084d2d90bf3032f607f19a908f46e282008-02-12T00:14:29+01:002008-02-12T00:14:29+01:00Funram<p>Que voila un article fort intéressant, ma foi.</p>
<p>Je ne puis que m'interroger cependant sur ta vision d'un journaliste effectuant un métier peu ou prou différent d'aujourd'hui. Les "journalistes d'investigations" des grands quotidiens nationaux vont-ils continuer à recopier les brèves et articles de Reuters, AFP et consorts ? A moins qu'ils ne récupèrent un véritable emploi journalistique qui, à la différence de la tendance qui se profile de plus en plus dans le milieu de la presse, les conduisent à faire du travail d'information au lieu que de simple transmission d'infos recueillies (avec le professionalisme que l'on sait) par de grandes entreprises "d'investigation journalistique" ?</p>
<p>En un mot comme en cent, les journalistes ne retrouveront-ils pas grâce à la démultiplication des supports d'information une certaine propension au journalisme, laquelle en est même venue à être bannie des écoles de journalisme (ben vi, on ne va tout de même pas payer des clopinettes - les ventes de journaux baissent, les salaires suivent - des individus intègrent et soucieux de l'éthique journalistque pour faire un vrai travail d'investigation) ?</p>Que deviendront les médias en 2028 ? 1/2 - Deederurn:md5:cc4fe4d635c800ffd474488d16b2c88c2008-02-11T14:30:40+01:002008-02-11T14:30:40+01:00Deeder<p><strong>Clément ></strong> Ma vision de la télévision ne délaisse pas le plaisir de l'attente puisqu'au final, la mise à disposition du contenu se fera régulièrement. Par exemple, un canal de diffusion pourra mettre à jour le "flux" d'une série une fois par semaine. La multiplicité du contenu n'inclut pas l'immédiateté de sa publication puisqu'au final, pour garder des fortes audiences à des heures ou moments stratégiques, il faudra faire des publications exceptionnelles ou/et événementielles. Nul part je ne parle de gavage mais plutôt de ciblage du contenu. Il ne s'agit pas de contenu à la demande comme comme pour la VOD, mais de la disponibilité du contenu après sa publication, pour une durée limitée ou non en fonction des contrats entre producteurs et diffuseurs.</p>
<p>Le métier de journaliste n'a plus le même préstige qu'avant à cause de la presse qui n'arrive pas à redorer son blason face à un désintérêt de plus en plus grand pour le format papier. C'est là que, selon moi, la multiplicité des formats et des supports devient nécessaire pour étendre le champ d'action de la presse traditionnelle. La crise des journalistes aujourd'hui est également dû à une crise du contenu : pour faire vendre, il faut de l'extravagant, de la "pipolisation", du sensationnel, terrain glissant pour le journaliste qui, d'une part, n'a pas choisi de faire son métier pour créer ce genre de contenus et qui d'autre part ne maîtrise plus sa ligne éditoriale guidée par des chiffres de vente croissants dus à cette pratique douteuse.</p>Que deviendront les médias en 2028 ? 1/2 - Clémenturn:md5:c47d8cdb06c3db8099c1d3319e5993372008-02-11T12:41:11+01:002008-02-11T12:41:11+01:00Clément<p>Concernant la télévision, je trouve que ta description ne prend pas assez en compte le plaisir de l'utilisateur. C'est intéressant d'avoir des tonnes de contenu sous la main mais pour moi ça manque de charme, on met de côté la notion de plaisir.</p>
<p>Par exemple pour les séries, c'est super agréable d'en avoir un morceau chaque jour ou chaque semaine, ça crée une ambiance d'attente, de suspens et au final je pense qu'on apprécie plus ce qu'on regarde. Je ne suis pas forcément attiré par un gavage de programmes. Je préférerai avoir peu de programmes de qualité plutôt que des tonnes de programmes approximatifs. Enfin voilà, je trouve que le contenu à la demande manque de charme... ^^</p>
<p>En ce qui concerne la presse papier, je pense que le métier de journaliste est en train de perdre de son prestige, je n'ai aucune idée de la manière dont ça va évoluer mais c'est sur qu'il va falloir du renouveau. Les journaux gratuits vont sans doute continuer à se développer.</p>