Non, pas assez d'inspiration aujourd'hui pour partir dans un délire quelconque d'où pourrait sortir ce titre qui, je vous l'accorde, peut paraître assez tarabiscoté. Lorsque je parle de la salamandre énervée, je parle de la dernière release d'Ubuntu au nom de code Edgy Eft, ou la salamandre énervée pour les anglophobes.

Vous allez me dire que je me suis endormi sur mes lauriers et que c'est bien beau d'avoir un agrégateur rempli à raz bord pour avoir deux mois de retard. Mais j'étais parfaitement au courant depuis la sortie de cette version qui s'est effectuée le 6 octobre dernier et pour preuve : j'en avais parlé dans un podcast.

Logo Kubuntu

En fait, j'ai pour habitude d'attendre quelques semaines avant d'installer une release, ayant un modem qui pose habituellement problème. Je préfère laisser les autres tester à ma place et plancher sur les problèmes avant moi, pour qu'il regroupent enfin toutes les solutions sur wiki francophone très complet. Bon ok, c'est pas fair play, mais ça m'économise bien du temps et des soucis. :)

La flemme s'étant emparée de moi, voilà donc seulement que je l'installe. Cette fois-ci tout c'est passé à merveille : un apt-dist upgrade juste après avoir modifié mon sources.list avec les derniers packets à la mode de chez nous et le tour était joué. Enfin presque. Mon après midi aura été bloquée entièrement à cause de cette mise à jour qui est légèrement longue. C'est là qu'on se rend compte qu'on en installe des logiciels...

Bref, un petit redémarrage et le nouveau kernel estampillé 2.6.17 rentrait en action. Le démarrage est effectivement plus rapide comme l'avait laissé présager l'activation par défaut d'upstart. Derrière quelques nouveaux effets glassy sur les logos se cachent des mises à jour logicielles assez attendues avec des fonctionnalités toujours sympatoches.

Capture d'écran

Je n'ai plus qu'à occuper le temps de l'installation des derniers paquets résidant sur les dépots multiverse et universe fraichement ajoutés à essayer une nouvelle configuration du bureau que j'espère plus pratique et que vous pouvez voir sur la capture ci-dessus. Et me voilà en possession d'un système d'exploitation tout neuf. Ma Dapper âgée de six mois s'est envolée en deux clics.

Ma Ubuntu, ou plutôt ma Kubuntu (je vous expliquerai surement ce choix dans un futur billet, sans trollitude aucune bien entendu) n'a pas subie d'énormes changements par rapport à la version précédente. Je n'ai pas encore eu le temps d'activer Compiz et Beryl qui nous promettent des effets visuels à la Vista, mais les retours que j'ai pu lire sur le sujet sont dans l'ensemble assez positifs.

Je vous le dis, je ne suis pas près de la lâcher ma Ubuntu, quitte à y passer une demie-journée tous les six mois. Vivement Feisty.