Eureka : le paradoxe des jumeaux résolu par un indien
Einstein avait émit une théorie il y a plus de 100 ans selon laquelle une montre envoyée dans l'espace à une vitesse proche de celle de la lumière verrait ses aiguilles se déplacer moins vite qu'une montre qui resterait immobile sur terre, et cela selon les simples lois de la physique. Et cette même théorie de la relativité a été approuvée par de nombreux scientifiques de tout poil.
L'analogie d'Einstein a souvent été reprise par l'exemple dit "des jumeaux". Un des jumeau est envoyé en orbite, à une vitesse proche de celle de la lumière, le second reste sur terre. A son retour, le jumeau qui a été envoyé sur orbite sera plus jeune que celui qui est resté sur Terre, comme l'explique le professeur Subhash Kak :
Si le jumeau qui est dans le vaisseau spatial est venu près de l'étoile la plus proche, située à 4,45 années lumières à une vitesse égale à 86% de la vitesse de la lumière, à son retour, il devrait être âgé de 5 ans. Son jumeau qui est lui resté sur Terre devrait être âgé de plus de 10 ans !
Nous savons d'après de nombreuses études que le temps se dilate avec la vitesse. Nous savons aussi que le principe de symétrie impose que le jumeau dans la navette s'éloigne d'un point de vue de celui qui reste sur terre, mais que pour celui qui est dans la navette, c'est l'autre qui s'éloigne. Dans ce cas, comment expliquer, si la vitesse est constante et le mouvement relatif à l'observateur, que ce soit le jumeau situé sur Terre qui soit le plus âgé ? Pourquoi serait-ce le repère de l'un qui serait inertiel et non pas celui de l'autre ? Ni Einstein ni les autres scientifiques n'ont pu résoudre ce paradoxe jusqu'à aujourd'hui.
Les trouvailles du professeur Kak ont été publiées en ligne dans le Journal International de la Physique Théorique et vont apparaitre dans la prochaine publication papier. Il dit avoir résolu le paradoxe en incorporant un nouveau principe de relativité selon lequel le mouvement n'est pas relatif aux objets entre eux comme expliqué précédemment, mais est en relation avec les étoiles distantes. En usant de probabilités, la solution du professeur pose pour vrai que l'Univers ait les mêmes propriétés générales en dépit de notre position dans celui-ci.
Ces découvertes devraient permettre de repenser certaines facettes de la relativité, ce qui pourrait avoir un impact sur les communications quantiques ainsi qu'en informatique, sans compter la possibilité de concevoir des système de communication spatiaux plus efficaces et plus fiables. C'est quand même dingue ce qu'un changement de référentiel peut impliquer vous ne trouvez pas ?
Source : iTWire
Commentaires
Très intéressant, merci bien!
Vraiment très intéressant :).
Je reste un peu étonné devant cet article, soit incomplet, soir erroné.
En effet ce que l'on appelle habituellement "le paradoxe des jumeaux"
n'est à l'origine pas un paradoxe. Seules les personnes qui faisaient une interpretation erronée de la théorie de la relativité en la rapprochant du principe de relativité y ont trouvé un paradoxe.
Cet exemple de Langevin du même ordre que l'exmple des horloges d'Einstein est depuis les débuts de la relativité, connu par les physiciens relativistes comme une expèrience de pensée et non un pradoxe. Ce que vous annoncez avoir été "décourvert" par ce professeur Indien date en fait de la premiere publication d'Einstein sur la relativité restreinte. Le changement de referentiel nécessaire au retour du jumeau sur Terre n'est en effet pas une nouveauté. Désolé.
ultimanu > Au temps pour moi alors. Soit il y a une subtilité que je n'ai pas saisie dans le texte original, soit certains journalistes nous racontent des choses dont la véracité reste à démontrer. Quoi qu'il en soit, même si je ne cite qu'un article dans mes sources (généralement la principale), les billets de ce genre sont écrit à partir de plusieurs sources pour éviter justement ce genre d'erreurs Cela n'empêche toute fois pas qu'une coquille vienne se glisser dans le lot et j'en suis désolé : je ne suis pas un spécialiste des sciences, juste un amateur.
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