Hissez haut !
Dans cette blogosphère de cinglés, il existe un personnage des plus atypiques : un marin qui n'a rien pour lui (le pauvre). Ses tares sont nombreuses puisqu'en plus d'être gay, il est obsédé par tout ce qui touche au sexe. Ses penchants masochistes sont avoués et il est de notoriété publique que ce dernier s'est déjà masturbé devant des photos houleuses de ses lecteurs en majorité membres de l'éminente (et bruyante) blogaysphère francophone. Inutile de mentionner en plus ce cheveu sur la langue qui lui donne cet air faussement naïf et dyslexique.
Malheureusement, à défaut de l'avoir nue de tout poils, le Capitaine ne garde pas sa langue dans sa poche et, comme dirait La Fontaine, "c'est là son moindre défaut". Sa plume est assimilable à ces petites aspérités laissés par les chiffons sur les flûtes de champagne qui forment les bulles et donnent à cette boisson alcoolisée toutes ses lettres de noblesse et toute sa particularité. Oui, le Capitaine est un produit de luxe que l'on consommera avec modération tout de même puisqu'il frappe toujours là où l'on ne l'attend pas. Et gare à vous, car ce personnage singulier manie le français avec brio.
S'il y en a un qui baigne depuis longtemps dans l'excès, c'est bien lui. L'acidité de sa plume a plus d'une fois créé des tsunamis sur les rivages de la paisible blogobulle française qui, comme toute bulle que l'on asticote d'un outil pointu, finit par éclater. Il peut tout aussi bien étonner, que répugner ou droguer, mais rarement lasser, encore moins laisser indifférent. Chaque fois, on en redemande un peu plus et chaque fois il nous en redonne : il nous nourrit des carcasses laissées par les trolls de tous poils dans les recoins les plus sombres et mal famés du Web.
Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, peu importe : on le lit. Embruns est assez riche en goût et l'on n'apprécie sa saveur qu'après persévérance, comme l'on aime les épices qu'après en avoir souffert, le palais à vif et la gorge déployée. Mangez du pain, armez vous de patience et ça passera. Quelques temps après, vous verrez que vous en redemanderez...
Commentaires
Le tout début est un peu dur, la chute magnifique
C'est l'effet voulu. Si le début est dur, c'est qu'il faut savoir distinguer l'ironie qui s'en dégage (ce à quoi la suite aide beaucoup). Et puis, si l'on me connait un minimum, je ne me permettrais jamais d'attaquer gratuitement quelqu'un comme je le fais ici.
Oh mon bateau-oh-oh, c'est le plus beau des bateaux...
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