Enfin je vois se réaliser le rêve de toute une vie. En effet, voici que depuis hier je suis apte à chanter l’un des plus grands classiques de Charles Aznavour. Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre… disait-il dans La bohème. Le cinquième de siècle ne me guette plus désormais, il appartient désormais au passé.

Fini de jouer, il faut désormais que je m’efforce à faire quelque chose de mes vingt prochaines années. Beaucoup de projets en tête dont la majorité restera sans doute à l’état d’utopie, mais qui sait : si l’on ne se donne pas le moyen d’accomplir ses rêves, ils ne se réaliseront pas d’eux même.

Alors oui, j’ai de l’ambition, probablement trop d’ailleurs, mais j’ai encore la vie devant moi et peu importe ce qu’elle peut me réserver, je prendrai tout ce qui s’offre à moi et trierai le bon grain de l’ivraie, pour bâtir quelque chose, me bâtir une existence destinée à tendre vers l’idéal que je me serai fixé.

Putain, 20 ans ! comme diraient les Guignols : l’occasion de faire un premier bilan pour savoir quelle direction prendre, quitte à en changer en cours de route. Changer de route, changer de vie, changer de monde comme on change de chemise, l’avenir nous réserve parfois bien des surprises. Quoi qu’il en soit, rendez-vous à l’age mythique des 42 ans pour le prochain bilan : peut-être aurais-je alors la réponse à la Grande Question, à moins que ce ne soit la question associée à la réponse "42"… Bref, je m’y perds un peu là… ;-)