Silence total. Black out.

Comme on dit, No news, good news. Je sais, l’introduction de ce billet fait preuve d’un manque total d’originalité, mais je sais que vous n’êtes pas ici ni pour mes talents d’écrivain, ni pour mes beaux yeux. Cependant, je vais quand même m’expliquer quant à ce silence insoutenable qui a duré près d’un mois et demi et qui a tenu mon lectorat en haleine tout ce temps (ou pas)[1].

Vous n’êtes pas sans savoir, après la lecture de mon dernier billet en date avant ma longue disparition, que je prenais le large pour Bordeaux. Je suis donc descendu vers ces contrées lointaines au tout début du mois de septembre, une semaine avant la rentrée à l’ENSEIRB-MATMECA pour trouver un logement et prendre mes marques dans une ville qui m’était totalement étrangère. J’étais alors loin de savoir ce qui m’attendais là bas.

Après ma première journée passée à visiter en vain quelques dizaines d’agences immobilières, j’ai vite compris qu’elles ne me seraient d’aucune aide dans ma quête de l’appartement parfait. Je suis arrivé sur place à la plus mauvaise période, juste après la ruée immobilière estudiantine annuelle. Après avoir pesté conter le système d’intégration des Grandes Ecoles responsable de ma situation, j’ai décidé de prendre les choses en main et d’éplucher une à une toutes les annonces possibles et imaginables.

Je ne compte plus les coups de fils passés. Entre les réponses décourageantes du type "Désolé, cet appartement vient d’être loué" qui s’enchainent à une vitesse ahurissante et les propriétaires qui n’ont pas le temps de publier une annonce que leur bien est déjà loué, j’ai fait le constat du manque de logement étudiant dans une ville en pleine expansion.

Ce n’est qu’au bout de deux semaines à enchaîner de multiples appels et quelques visites d’appartements (aux prix souvent exorbitants et à la propreté et l’entretien parfois désastreux) que j’ai enfin trouvé ce qui sera e est aujourd’hui mon chez-moi. J’avais alors déjà commencé les cours et il va sans dire que ma situation était des plus incommodantes : réduit à l’état de parasite-squatteur qui navigue à vue entre deux gracieuses propositions de logements temporaires chez des gens tous plus hospitaliers les uns des autres.

Vint ensuite la phase d’installation une éprouvante bataille administrative contre les banques, la CAF, le CROUS et autres usines à paperasse aux horaires d’ouvertures minimalistes. Pour résumer, ils ouvrent généralement du lundi au vendredi, de 9h à 16h, à l’heure même où vous n’avez rien de mieux à faire que leur rendre visite, c’est bien connu.

Ah et je ne vous ai pas encore parlé de mes mésaventures, que dis-je, de la cacophonie entre France Télécom, Free et l’ancienne locataire de mon appartement m’ayant finalement permis d’obtenir une connexion internet au bout de la 5ème semaine suivant mon inscription, avec pour résultat, 50€ de hors forfait sur ma facture téléphonique du mois.

Tout cela pour arriver enfin à la ville de Bordeaux que je découvre jour après jour et qui se trouve être un lieu très agréable à l’architecture et à l’ambiance remarquables. Il y a de fortes chances pour que quelques clichés soient publiés dans les environs après mes futurs safaris photo : il va bien falloir que je le dépoussière enfin ce petit réflexe, il commence à rouiller depuis 2 mois…

Quant à l’école en elle-même, j’en suis pour l’instant très content : de l’ambiance qui y règne jusqu’à la qualité des locaux et des enseignements. Je pense que les 3 années à venir risque d’être très enrichissantes, mais nous aurons certainement l’occasion d’en reparler un peu plus tard. En tout cas, la ma vie de bordelais tend à se stabiliser un peu, reste maintenant à s’investir un peu associativement et à reprendre peu à peu les rennes de ma vie numérique et de ce blog en particulier.

See you soon. ;-)

Notes

[1] Merci à ce propos aux quelques uns qui m’ont envoyé des mails pour avoir des nouvelles.