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Tribulations d'un geek...

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17 novembre 2013

Revue de Web du 17/11/13

Salut à tous ! Voici une petite sélection de liens intéressants glané tout au long de cette semaine à travers la toile. Idéal pour une petite lecture dominicale.

C'est tout pour aujourd'hui ! Et vous ? Vous avez des liens intéressants à partager ?

16 novembre 2009

Dans mon viseur #1 : Où l'on parle de la Lune et des mutations du Web...

Faire un billet complet sur un sujet particulier demande du temps, mais surtout de l’information riche et pertinente en assez grand nombre pour pouvoir la traiter et la décortiquer. Des fois, il est difficile de trouver de quoi remplir un long post; non pas que l’info manque, mais elle n’est peut être pas assez pertinente ou méritante pour avoir une note dédiée. C’est le but de cette rubrique que j’inaugure ici et qui sera le recueil hors série de ma veille d’une actu à la fois plurielle et chargée en nouveautés.

L’actu phare de cette semaine aura bien entendu été scientifique plus que technologique : non, on n’a pas (à nouveau) marché sur la lune, mais au moins, on y a trouvé de l’eau ! On cherchait de l’eau sur mars[1], pourquoi aller si loin ? Il y en avait juste sous nos yeux ! Cette découverte majeure, révélée par la NASA n’aura pas attendu longtemps avant d’être reprise en home de Google, avec un joli logo dédié.

Google qui fait d’ailleurs encore et toujours beaucoup parler : la société omniprésente attaque sur de nombreux fronts, dont dernièrement Google Maps Navigation. On se demande comment vont réagir Navigon ou Tomtom à cette annonce fracassante qui signifie pour eux l’effondrement d’un marché à maturité qui restait jusqu’à présent stable et rémunérateur. Difficile également de ne pas survoler Google Dashboard qui recense les données vous concernant qui sont à la portée du géant de Mountain View : l’initiative est appréciable pour des raisons de transparence, même si le résultat peut faire peur. "Google may not be evil, but it obviously looks like a big brother."

Lorsque l’on y réfléchit, ça peut paraitre plus que surprenant de voir une boite créée en 1998 arriver à de tels sommets en si peu de temps. Rétrospectivement, la croissance du secteur de l’internet a été assez phénoménale, surtout depuis l’avènement du Web. Une nouvelle place de marché s’est ouverte et a permis d’innover et de redéfinir les limites que nous connaissions alors. Il est toujours intéressant de voir comment tant de changements on pu s’opérer et en quel laps de temps; c’est d’ailleurs l’objet de ce billet dont je vous conseille la lecture : The History of the Internet in a Nutshell.

Enfin, dernier point et non des moindres, le Web évolue encore avec les désormais célèbres réseaux sociaux et l’arrivée progressive du "real time Web" qui va progressivement amener de nouveaux usages. La preuve : auriez vous imaginé qu’un jour votre statut Facebook puisse vous servir d’alibi ? Einstein n’a qu’à bien se tenir : les 4 uniques dimensions qu’il avait jadis identifiées [2] ne sont plus d’actualité dans ce monde où les frontières spatiales et temporelles s’effacent peu à peu. Une bulle qui nous transporte et qui nous en ferait presque oublier la vraie vie et ses mécanismes sociaux-économiques d’un autre age, vous ne trouvez pas ? ;-)

Notes

[1] On a d’ailleurs déjà trouvé des traces de l’existence d’eau sur cette planète il y a bien longtemps

[2] Les 3 dimensions de l’espace ainsi que la dimension temporelle.

20 août 2008

Et sinon, ça paye le Web 2.0 ?

Nombreuses sont les sociétés qui se lance dans le très mal nommé mais ô combien marketing "Web 2.0". Des effets glassy, de l'UGC, de l'interaction avec d'autres services eux même auto-proclamés Web 2.0 et des levées de fonds en masse, voilà ce que devient le paysage de l'entrepreneuriat Web d'aujourd'hui. On crée un service avec des fonds levés on ne sait par quelle magie, on buzz quelque peu pour attirer les foules et faire parler de soi et on tente de se faire racheter avant d'avoir épuisé tout son fond d'investissement, sans quoi on sera obligé de faire un nouveau tour de table. Mais où est donc la rentabilité, je vous le demande ?

Si Facebook peut se targuer d'avoir une croissance extraordinaire, je doute que la seule publicité couvre toutes ses dépenses et lui permettent de générer une plus-value suffisante pour être véritablement intéressant pour un potentiel acheteur. Pourtant, les investissements vont bon train : à titre d'exemple, Microsoft a investi dans le réseau social Facebook à hauteur de 240 millions de dollars en novembre dernier pour une prise de participation de seulement 1.6% de la société, ce qui rend cette dernière hors de portée de tout rachat un tant soit peu censé.

De son côté, Twitter est valorisé à environ 100 millions de dollars alors même que cette société ne génère aucun revenu. Pire encore, les dépenses générées par l'envoi de SMS sont telles que le service n'est depuis peu plus disponible pour l'Europe. Quid des services tels Mybloglog ou même Netvibes qui tente de s'orienter vers le branding après avoir annoncé que la pub ne ferait pas son apparition sur le service ? Vont-ils réussir à monétiser leur activité et à devenir rentables ?

La préoccupation n'est plus la rentabilité de tels services, seule la communauté compte, le potentiel de monétisation du service. Mais comment imposer brusquement aux utilisateurs une publicité qui fut jusqu'à présent absente d'un service qu'ils utilisent quotidiennement ? Les sites ne sont aujourd'hui même plus conçus dans l'optique de devenir rentables alors qu'il y a encore quelques années, la prévision d'un encart publicitaire était systématique sur toute maquette de site web digne de ce nom.

Bien entendu, la bande passante coûte de moins en moins cher, au même titre que le stockage des données, mais j'ai du mal encore à comprendre comment il est possible de lever des fonds sans même avoir un business modèle, et ce parfois trois ou quatre fois d'affilée... Le but premier d'une société, qu'il s'agisse ou non d'une société de services, n'est-il pas de générer des bénéfices ?

Beaucoup de questions restent encore sans réponses mais le retour à la réalité risque d'être brutal pour nombre de start-up qui verront leur corne d'abondance à sec alors même que les vannes seront fermées par les fonds d'investissements désireux de résultats plus que de belles promesses. A ce moment, peut-être que les réponses à mes questions seront limpides, mais faut-il encore que ce dernier arrive. Pour ma part, je crois fortement que le couperet tombera tôt ou tard, et plutôt tôt que tard d'ailleurs...