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Tribulations d'un geek...

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7 juin 2009

L'éducation à l'heure de l'internet et des nouvelles technologies

L’éducation nationale se cherche sans pour autant se trouver. Autant chacun est d’accord sur le fait que des réformes sont nécessaires au maintient d’un niveau de connaissances minimal chez nos étudiants, autant aucune solution proposée ne semble satisfaire correctement cette condition. A l’ère du tout numérique, l’information et la connaissance évoluent et ne se diffusent plus de la même manière qu’il y a dix ans de cela. Si évolution il doit y avoir dans le système éducatif qui est le notre, elle doit se faire en symbiose avec la révolution numérique qui s’impose à nous.

Un système obsolète et inefficace

Le niveau baisse chaque année dans les classes du primaire et du secondaire. De plus en plus d’enfants ont des problèmes pour maitriser les bases nécessaires à leur accomplissement : histoire, sciences, lettres ou parfois même des compétences plus fondamentales telles la lecture et l’écriture. L’ère de l’immédiateté dans laquelle nous vivons y est certainement pour beaucoup : les informations que nous recevons sont sans cesses remplacées par de plus fraiches encore et l’enfant à du mal à sélectionner les plus importantes et à les assimiler.

Cette baisse de niveau se répercute à la sortie du lycée, lors de l’entrée dans le secondaire. Les professeurs de classes préparatoires aux grandes écoles avec qui j’ai pu discuter m’ont affirmer qu’ils étaient les témoins de ce phénomène. Mais si les exigences diminuent dans le secondaire, elles restent les mêmes dans le supérieur, ce qui signifie un plus grand effort à fournir pour l’élève rentrant dans un cursus universitaire.

Dans un monde changeant, les formations et compétences sont éphémères et nous savons que nous préparons des élèves à des métiers qui n’existent certainement pas encore. Le but est donc de favoriser l’adaptabilité à la connaissance, ce qui fait croire à tort à l’élève que l’apprentissage est inutile. En effet, pourquoi apprendre quelque chose qui sera dépassé d’ici quelques temps ? Seulement l’adaptation nécessite une solide base de connaissances à laquelle il est possible de confronter et de comparer toutes les situations rencontrées de manière à pouvoir faire les meilleurs choix possibles.

Faire de la technologie un allier

Au Danemark, le paris a été pris de donner accès à internet aux bacheliers pendant leurs examens à titre expérimental. Bien entendu, le raisonnement, le filtrage et l’analyse de l’information sont des qualités requises voire indispensables à l’époque de la surinformation et je me réjouis que ces compétences soient enseignées, mais elles ne doivent pas pour autant suppléer les compétences les plus traditionnelles et fondamentales. Si apprendre par coeur un cours d’histoire peut sembler bête et inutile et que savoir résumer la vie de Louis XIV à partir de documents collectés en ligne semble comporter un plus grand intérêt, il peut être plus intéressant encore d’étudier l’interaction des différents facteurs sociologiques, politiques et économiques de cette période pour en analyser les schémas et conséquences.

Faire un cours d’histoire à un élève pour lui faire un cours d’histoire n’a aucun intérêt : il faut lui enseigner à voir au-delà des dates et des noms pour percevoir le réel intérêt des connaissances qui lui sont apportées de manière à le concerner et l’intéresser. L’implication est une notion clé et pour cela, les nouvelles technologies peuvent être d’une grande aide : la favorisation de l’accès à des supports multimédias peut permettre à ceux qui le souhaitent de s’instruire de manière ludique.

A ce titre, le développement et l’enrichissement de solutions telles Curiosphère.tv permettant la vulgarisation de la connaissance doivent être soutenus par l’Etat. L’exemple du MIT qui a décidé il y a quelques années de cela de mettre gratuitement et librement à disposition ses cours sur la toile est également à suivre.[1] C’est le rôle de l’Education Nationale d’encourager les professeurs à distribuer sous licence libre leurs supports de cours et de leur fournir des solutions simples et efficaces pour les publier et les répertorier. Il s’agit là de petites mesures qui peuvent faciliter grandement l’accès à l’information.

Au delà de la diffusion de l’information, c’est sa nature qui est à revoir. Les cours magistraux ne sont pas efficaces car ils n’intéressent plus la nouvelle génération née avec l’interactivité du Web. Ils sont tout autant acteurs que spectateurs et désirent de prendre part entière à l’élaboration du cours. La participation en classe peut être complétée en dehors des heures de cours par la mise en place de plateformes sociales d’échanges entre les élèves et les professeurs permettant des discussions publiques et privées où il serait possible de poser facilement des questions sur le cours du jour ou d’échanger des compléments d’informations.

Il est une initiative très intéressante que je suis depuis quelques années déjà : le blog pédagogique du Cicla71. Le but de ce projet est de faire participer les élèves et de les faire réfléchir sur des problématiques autour du Web et de l’internaute (ses responsabilités, ses droits, ses devoirs…). Ce projet a le mérite d’impliquer les élèves en les faisant interagir entre eux, en les faisant utiliser les nouvelles technologies et en partageant les réflexions dont ils sont à l’origine sur la toile. Cherchez bien : tous les ingrédients y sont et les qualités pédagogiques d’une telle initiative ne sont plus à démontrer. Il serait bon de s’en inspirer pour étendre ce concept à d’autres domaines et d’autres cibles et de généraliser ce genre de pratiques.

Conclusion

Internet et les nouvelles technologies peuvent devenir un énorme atout pour l’enseignement si ils sont déployés de manière efficaces dans des projets novateurs. Il ne s’agit pas de remplacer le cerveau ou la mémoire par l’assistanat d’une base de données immense mais de compléter les méthodes pédagogiques actuelles par le déploiement de solutions alternatives et systématiques d’accès à l’information ainsi que par la mise en place de nouvelles approches pédagogiques tirant leur force des possibilités conférées aux nouvelles technologies. Les techniques d’apprentissages doivent plus que jamais s’adapter à la nouvelle façon de penser de la jeune génération.

Notes

[1] Je me suis moi-même surpris à suivre quelques uns de ces cours très bien menés et abordables par tout élève ayant au moins un niveau bac.

1 août 2007

Des stats en vrac, mais pas que...

En cette journée ensoleillée, difficile de se lever pour aller au boulot, surtout après un mois de vacances. Les quelques centaines de pas et dizaines de kilomètres effectués sur 50% de mon temps de travail ne me laissent pas le courage de calculer mon rendement aujourd'hui pour cet emploi saisonnier, mais juste celui de bloguer un peu sur quelques statistiques qui font l'informatique d'aujourd'hui et dont on se souviendra peut-être demain. Ha, quand les maths nous tiennent...

  • Ca a quelques jours déjà (excusez m'en), mais il parait qu'on a passé le cap des 60 millions de licences Vista vendues (et combien de piratées ? l'histoire ne le dis pas). D'après le même article toujours, 1 milliard de machines sous Windows serait en circulation d'ici un an. Ca en fait des bugs hein ? Plus sérieusement, ce serait intéressant de comparer la progression du nombre de postes sous Vista avec ceux sous Linux et Mac OS pour avoir des statistiques qui veulent dire quelque chose. En attendant, des chiffres dans le vent c'est gros, mais ça veut rien dire à mes yeux...
  • 58% des français de plus de 11 ans, soit 30 millions et des cacahuètes sont désormais internautes. La pénétration des nouvelles technologies dans notre quotidien est chaque jour plus intense, et tant mieux. Désormais, c'est l'information et la communication qui est omniprésente avec plus de la moitié des français reliés à Internet. Ca, à mes yeux ça veut dire quelque chose ! Une bonne nouvelle qui ne peut que devenir meilleur encore...
  • Toujours côté "new tech", il paraîtrait que 16% des français soient équipés d'un GPS, soit 51% de croissance par rapport au premier trimestre 2007. L'effet "vacances" y est-il pour quelque chose ? Personnellement, je suis encore de ceux qui naviguent à l'oeil et à la carte (et parfois ça se voit...), non pas par mon désintérêt a sujet de ces guides numériques, mais par leur prix encore aujourd'hui prohibitifs pour ma maigre bourse d'étudiant. Mais un jour viendra...
  • L'iTunes Store aux 3 milliards de chansons : baisse des ventes de disques, soit, mais messieurs les majors, vous n'êtes pas non plus à plaindre. Quand arrêterez vous d'oublier systématiquement la croissance du marché de la vente de musique en ligne dans vos rapports statistiques ?
  • Dans le genre "statistiques à la con sur un sujet qui fait parler de lui afin qu'on parle de nous", je n'ai pas trouvé mieux. Ou comment déduire d'un échantillon de 12 000 blogs hébergés chez moi des statistiques applicables à la blogosphère mondiale ! Je savais parfois qu'on nous prenait un peu pour des idiots mais bon, cette fois j'en ai la preuve sous le nez. D'ailleurs ça pique un peu comme si on sniffait du poivre[1], si bien que même Techcrunch en parle, preuve qu'un buzz un peu gros et brut de coffre peut marcher quand même...

Je me serais bien arrêté là, mais bon, ce n'est pas comme si je me levais à 5h demain matin pour aller bosser, du coup je vais simplement en rester là pour votre plus grand plaisir messieurs, dames. En attendant, bon mathémastiquage[2], et à la prochaine ! :)

Notes

[1] Vous avez déjà sniffé du poivre vous ?

[2] J'aime beaucoup ce néologisme qui peut prendre des facettes multiples... Il y a des jours où je m'aime quand même. ;)

20 juillet 2007

France Télécom et son incomparable inertie...

Vous n'êtes pas sans avoir eu vent des orages parfois violents de ce matin. Comme part zasard, il a fallut que je me trouve en dessous de l'un de ces trucs qui viennent nous bousiller notre vie d'Internaute tous les étés, obligeant au débranchement de la majorité des appareils électriques, ou du moins les plus chers. Les quelques heures d'orage passèrent, puis vint l'essorage de l'eau provenant des fuites du toit de la véranda, et hop : au sec ! Rebranchement de tous les appareils, réinstallation devant le poste d'ordinateurage pour la lecture matinale des mails et première constatation : absence de connexion.

Ca commence bien, mais c'est pas la première fois. Pas d'affolement, vérification des branchements effectués à l'aveuglette dans le noir quasi total du dessous de bureau, reboot du modem-routeur-point d'accès wifi-switch-firewall-tout-en-un de chez Netgear (du très bon matériel au passage), même chose. Vint ensuite l'idée lumineuse de vérifier la tonalité de la ligne et là surprise : non seulement la tonalité était totalement absente, mais en plus elle était remplacée par un grésillement constant des plus horripilants. Suite à l'orage, cela aurait pu être dû à un problème généralisé : France Télécom avait surement déjà été prévenu et il n'y avait plus qu'à attendre.

Mangeage, occupage, et impatientage, pour enfin dégainer l'appareil ultime : le SPV C600. Même si mon forfait ne me permet pas de faire des folies quant à l'utilisation de services en ligne, la fin de mois approchant, je me suis octroyé quelques kilobytes pour aller faire un tour sur Gmail Mobile et Google Reader Mobile, services relativement bien conçus pour les petits écrans. Puis me vint l'idée de tester la version pocket de MSN Messenger embarquée par défaut par Windows Media Mobile pour voir si les autres contacts de mon village avaient le même problème de ligne que moi. J'eu alors des doutes en voyant un acolyte habitant à 300m de chez moi connecté.

Ni une, ni deux, téléphonage à France Télécom sur le numéro du Service Client, qui me renvoit au Service Après-Vente qui lui me fait mijoter près de 8 minutes et ce sur un numéro gratuit depuis une ligne France Télécom fixe, mais au tarif inconnu depuis un portable, en espérant que ce numéro ne soit pas surtaxé. Les hotlines sans attente, ça n'existe de toute façon pas. Après avoir contacté un employé, celui-ci me confirme la présence d'un problème sur ma ligne, ce même problème nécessitant l'intervention d'un équipe technique qui ne pourra pas intervenir avant, tenez vous bien, mardi prochain. Nous sommes vendredi, je vous laisse faire le compte.

J'ai pour habitude de ne pas être désagréable mais d'être ferme et de savoir ce que je veux quand les choses ne tournent pas rond. Donc titillage de mon interlocuteur pour savoir s'il n'y a pas moyen de raccourcir le délai, suivi d'une réponse négative de sa part. Nous voilà donc partis pour 5 jours sans téléphone ni Internet. Je demande ensuite une indemnité ou tout au moins un geste commercial de dédommagement, je me fais renvoyer vers un autre numéro de téléphone. Durée cumulative des appels : 18 minutes, sans avoir appelé au dernier numéro fourni. 18 minutes qui seront facturés sur mon forfait portable qui est loin d'être gros à défaut d'être peu coûteux.

Ha, j'allais oublier le clou sur le gâteau : il se trouve que nous sommes les seuls à souffrir de ce problème. Si le défaut se trouve sur la ligne même, les techniciens le règleront sans rien dire à personne, sinon, si cela touche notre installation par quelque moyen que ce soit, il faudra régler les frais de déplacement de ces messieurs, soit plus de 50€ ! Non seulement le délai pour qu'un personne vienne inspecter la ligne est loin d'être des plus courts, mais en plus il faudrai repayer pour un dégât effectué sur la ligne par un orage. Où allons nous ?!

Tout ça pour dire que ce blog tournera peut-être au ralenti pendant quelques jour, étant actuellement connecté depuis une demie-heure sur le Wifi des voisins, connexion qui, vous l'aurez compris, reste aléatoire et temporaire. Quant à moi, je tends le dos quant aux techniciens de France Télécom, leur ponctualité, leur efficacité, leurs tarifs et les dédommagements qu'il sont susceptibles de nous offrir. Affaire à suivre, j'en reparlerai surement, en bien ou en mal... Dans tous les cas, France Télécom a une drôle de façon de bichonner ses clients depuis plus de vingt ans, possédant chez eux une ligne fixe, deux portables et un abonnement Internet. Engagez vous, rengagez-vous qu'ils disaient...

7 novembre 2006

Un site pour le festival

J'avais dit que je relaierai les informations principales du Festival de la Création sur internet dont j'avais parlé il y a peu de temps, et bien je respecte ma parole. Le site web du festival de Roman est enfin en ligne. Vous pouvez désormais vous inscrire ou inscrire quelqu'un en remplissant le formulaire adéquat.

Et puisque je ne suis pas radin, voici une petite citation :

Le but de cet évènement est de célébrer la créativité au moment ou la toile est devenue accessible au plus grand nombre. L’objectif est de démontrer que le web a libéré la création et qu’il permet de faire émerger une nouvelle génération d’artistes.

18 octobre 2006

Festival de la Création sur Internet.

Qui ? Un blogueur nommé Christophe Ginisty.
Quand ? Les 1, 2 et 3 Février 2007.
Où ? A Romans.
Quoi ? Le premier festival de la création sur internet.

Kezako ? Le premier festival de la création sur internet est une rencontre entre amateurs et professionnels autour du thème de la créativité sur le Web. On parle ici principalement de créativité artistique, autour de laquelle un concours est organisé. Huit grandes catégories sont à l'honneur de ce festival : la littérature, la musique, la vidéo, la comédie, la BD, la photographie, le journalisme citoyen et les émissions "radio-télé".

Festival de la création sur internet

Limité à 1000 participants, ce concours rassemblera différentes oeuvres en ligne soumises à un vote des visiteurs avant que les meilleurs soient départagés par un jury composé de personnalités, dont une spécifique à chaque catégorie. S'étalant sur près de trois mois, les votes seront clos par 3 jours d'échanges en tous genres axés sur des démonstrations, animations et ateliers dans la ville de Romans.

L'initiative louable est à saluer et je me veux donc relais auto-proclamé de cette manifestation. Je publierai les informations relatives à ce festival régulièrement. :)

En attendant, vous pouvez retrouver les informations sur le FCI ici même. Je vous conseille aussi la lecture du dossier de presse qui explique plus en détails le déroulement et les objectifs de ce festival.