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Tribulations d'un geek...

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Keyword - Microsoft

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27 juillet 2011

Windows supporte enfin le RAW !

Voila une nouvelle qui va réjouir les amateurs de photos : Microsoft a développé un codec permettant la lecture native du format RAW par sa visionneuse d’images ainsi que l’explorateur sur les systèmes Windows 7 et Vista.

Pour ceux qui ne sont pas photographes pour deux sous ou qui n’ont jamais entendu parlé de ce fameux format RAW, il s’agit d’un format de fichier pour les images numériques, tout comme le JPG ou le PNG par exemple. Mais au contraire de ces derniers, il conserve les données directement en sortie de capteur sans aucune compression ou perte d’informations.

En gros, c’est un peu l’équivalent d’un négatif pour la photographie argentique. Parmi ses avantages : une meilleur qualité d’image et un plus grand nombres de paramètres enregistrés, ce qui permet de modifier plus facilement l’image (par exemple, il est possible de corriger la balance des blancs directement sur le fichier RAW comme on le ferait avant la prise de vue).

L’inconvénient de ce format, c’est qu’il n’est pas unique. En effet, il s’agit d’un format propriétaire et donc chaque marque a son propre format, avec son extension qui va bien. En conséquence, cela signifie qu’il faut implémenter un traitement différent des données par constructeur, ce qui explique que le support de ce genre de fichier dans un OS n’aille pas forcément de soi.

Sans données constructeur, la gestion de ses fichiers n’est pas possible à implémenter. C’est dans ces cas là qu’on est content d’avoir affaire à des formats ouverts et standardisés pour la plupart des usages actuels. Jusqu’à présent, il fallait donc user de logiciels spécifiques pour pouvoir lire et manipuler ce genre de fichiers sous Windows.

Bref, si vous voulez savoir si votre appareil photo est supporté et si vous voulez télécharger le codec en question, ça se passer sur le Microsoft Download Center. ;-)

Source : SlashGear

8 novembre 2009

La mue de l'économie logicielle sous la pression des alternatives

Une fois n’est pas coutume, parlons ici de logiciel propriétaire. Celui là même que nous achetons, la plupart du temps de manière tacite et dont l’entière rentabilité repose sur les ventes ainsi que sur le service après vente généralement hors de prix (bien que parfois gratuit si le prix du logiciel est lui-même horripilant). Mais ce modèle n’est-il pas entrain de s’écrouler ?

On a vu des logiciels propriétaires secoués par l’irruption sur leur marché d’une solution alternative libre. On peut facilement citer Firefox qui à réussi à lui seul à faire chuter Internet Explorer de sa situation de monopole, ou encore Open Office qui est devenu une alternative populaire à Microsoft Office. Je n’irais pas jusqu’à dire que Linux fait de l’ombre aux OS payants, mais clairement ils détournent une partie de plus en plus grande (bien qu’infime au final) de leurs utilisateurs.

Les éditeurs de logiciel propriétaires commencent à s’organiser face à ces attaques provenant d’une nouvelle tendance qu’ils doivent savoir exploiter à leur avantage. C’est ainsi qu’on entend parler d’une probable version gratuite de Microsoft Office, financée en partie par la pub, ou encore de mises à jour facilitées vers Windows 7, et j’en passe. Le nerf de cette guerre reste le public étudiant, mieux informé que ses ainés, qui sera plus facilement tenté par des alternatives gratuites ne ruinant pas leur budget.

Les offres étudiantes fleurissent alors de partout pour tenter des les apprivoiser avec des logiciels gratuits ou des machines à moitié prix. Ainsi, les offres Apple Campus ou MSDNAA sont elles orientées pour plaire à ce nouveau public qui reste à conquérir. Le jeune est une drôle de bête né parmi une génération internet qui a l’habitude de tout consommer gratuitement, sans rien débourser : le faire payer pour un produit qui a des alternatives certes limitées mais gratuites, est une hérésie.

Google vous fournit une suite bureautique en ligne gratuite si simple à utiliser que les solutions payantes perdent beaucoup de valeur. En effet, dans ce monde où la rareté de l’alternative n’est plus, du même temps que son coût s’effondre, Microsoft ne peut plus oser maintenir le sempiternel modèle économique du logiciel.

Lentement, mais doucement, le modèle s’effondre et passe vers un nouveau qui n’est pas encore bien défini. Il l’est pour le logiciel libre, mais le propriétaire peine à se faire à l’idée qu’il existe d’autres solutions de monétisation de ce type de produits. Quand enfin ils le comprendront, alors ils ouvriront la porte à l’innovation et au renouveau d’une économique numérique au top de sa forme.

26 octobre 2009

Quand Apple rie (une fois de plus) au nez de Windows

On connait tous les légendaires publicités Mac vs PC. Cette fois-ci, Apple a tiré le premier en félicitant Microsoft de la récente sortie de Windows 7 d’une manière toute particulière. En effet, pour résumer le contenu de cette vidéo à mon lectorat anglophobe, il s’agit en fait d’une vidéo vantant les mérites de 7 qui semblerait régler tous les soucis de la précédente version de Windows. Ca semblerait alléchant si cette promesse n’était pas réitérée à chaque sortie d’une nouvelle version de ce système d’exploitation ! Regardez plutôt :


Apple souhaite la bienvenue à Windows 7

Quant à la sortie de Windows 7, je l’ai trouvé bien discrète comparée à la sortie en fanfare de Vista. Je n’ai pas encore eu l’occasion de la tester, mais je tâcherai d’installer cette version sous peu, mon pass MSDNAA mer donnant accès à une licence gratuite. En tout cas, les premiers retours on l’air favorables : on verra ça. ;-)

Merci à Pierre pour le lien vers l’article publié sur Les Numériques

19 juin 2009

Microsoft couronné roi du marketing 2009

C’est déjà un grand soulagement de voir enfin Microsoft sortir des ornières de la médiocrité que la firme a elle-même créées et dans lesquelles elle s’était auto-embourbée avec l’ignoble IE6. Avec la sortie d’IE7, puis plus récemment d’IE8, l’espoir de revoir un jour un monde webesque respectueux des standards n’est plus si fantasmagorique qu’il put l’être jadis.

Ce rictus incontrôlable provoqué par la vision de Steve Ballmer ramant comme un fou dans sa petite barque pour rattraper les voiliers de ses concurrents que sont Firefox, Safari, Opéra et bien d’autres encore, vire carrément au fou rire à la vue des techniques marketing déployées pour faire la promotion du nouveau né.

Vendre un navigateur n’est pas si compliqué :

  • Réveillez l’instinct de corsaire qui sommeille en chaque internaute et organisez une chasse au trésor, en obligeant quiconque souhaite participer à jeter son navigateur internet aux oubliettes au profit du votre;
  • Créez un tableau comparatif de votre produit avec deux de vos plus féroces concurrents et montrez à quel point votre produit est meilleur. Si cela implique quelques (énormes) mensonges, ce n’est pas grâve, c’est de la pub après tout. Et puis, qui irait vérifier de toute façon ?

Si avec ça vous ne prenez pas la tête du marché des navigateur Web (ce qui ne risque pas d’arriver, vous en conviendrez, la technique étant si parfaitement ficelée), recyclez-vous et concentrez vous sur un secteur dans lequel vous êtes doués, comme par exemple… heu… non, rien.[1]

PS : Alsacréations propose une petite traduction relativement incisive (mais véridicte) des quelques points de comparaisons choisis par Microsoft. Je vous en recommande la lecture.

Notes

[1] Oui, ceci est un bon vieux troll des cavernes, mais si Microsoft utilise l’ironie dans ses tableaux comparatifs, je peux bien l’employer également sur mon blog, non ? Comment ça ce n’est pas de l’ironie ? ;-)

8 septembre 2007

OOXML : L'heure de l'entracte...

Si vous suivez l'actualité informatique, vous avez dû remarquer un sujet récurrent ces derniers temps : l'adoption de l'OOXML en tant que standard et les votes associés. En effet, le format Office OpenXML a été proposé à standardisation par Microsoft dans le but d'en faire un format incontournable sur le marché de la bureautique, en rassemblant les avantages de ses désormais célèbres fichiers .xls (documents tableurs), .doc (fichier de traitement de texte) et .ppt ( documents de présentations).

Le but est bien entendu de ne pas avoir à supporter d'autres formats que ceux qui sont déjà implémentés dans la suite logicielle de Microsoft pour exporter et traiter les données dans le meta-langage XML (eXtensible Markup Language). Seulement, pour prétendre à la standardisation d'un format, il faut réunir certaines conditions lors d'un vote organisé par l'ISO (Organisation Internationale de Normalisation). Le vote français par l'intermédiaire de l'AFNOR a été négatif avec commentaires. Voici pour information la définition de l'AFNOR telle que donnée par l'APRIL :

L'Association française de normalisation (AFNOR) est l'organisme officiel français de normalisation. Il est membre de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) auprès duquel il représente la France. L'AFNOR a été créée en 1926 ; elle est placée sous la tutelle du ministère chargé de l'industrie. Elle compte environ 3 000 entreprises adhérentes.

L'APRIL est membre de l'AFNOR depuis juin 2007.

Pour mémoire, le format ODF, déjà implémenté par plusieurs logiciels, est normalisé par l'ISO et présente des caractéristiques très proches de l'Office Open XML. La présence de plusieurs formats pourrait à terme empêcher l'interopérabilité entre différents logiciels, surtout étant donnée que ce format est en conflit avec d'autres spécifications, notamment celle du SVG ou encore de MathML, éditées par le W3C. Pour en savoir plus sur les critiques formulées à l'encontre de ce format, je vous invite à lire la lettre synthétique envoyée par l'APRIL à l'AFNOR (pdf).

Pour en revenir à nos moutons, l'ISO a donc désapprouvé la normalisation du format OOXML après avoir reçu une majorité de réponses négatives, argumentées ou non. Cependant, Micrsoft n'a pas donné son dernier mot puisqu'il compte bien revoir sa copie afin de retenter sa chance l'année prochaine. Pour reprendre la formulation de Tristan Nitot : la guerre des formats bureautiques ne fait que commencer...

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