Tiens, tant qu'on est entre nous, je peux vous faire une confidence... Comment ça c'est pas une manière de commencer un billet ? Mais si vous allez voir. Je disais donc... une confidence, tout ça... Le blogging est démocratique maintenant. Avoir un blog ou en avoir eu un un jour est une chose commune. Beaucoup s'y essayent, beaucoup abandonnent. Oui, le blogging est chronophage, oui le public est frileux, oui ce n'est pas toujours rose la vie de blogueur mais ne s'improvise pas blogueur qui veut.

Enfin, ne s'improvisait pas, puisque maintenant le blogging est une chose familière, ce genre de choses qu'on fait automatiquement en se levant ou avant d'aller se coucher, du même ordre que le brossage de dents. Et avec cette automatisation du blogging, cette incursion parfois malsaine dans la vie des gens, de ceux qui écrivent, du moins pour ceux qui se laissent aller à tailler la bavette sur des sujets plus ou moins privés, personnels, arrive un nouveau type de blogging, j'ai nommé le microblogging.

Dans les bacs depuis quelques mois, il commence à faire son apparition depuis peu en Francophonie. Il s'agit de notes très très courtes, d'une ligne ou deux au plus, où l'on blogue ce que l'on fait au moment même, on blogue sur sa vie, ses envies. Plus intimiste ? Certainement. Cela ne se fait pas au détriment du blog en question, puisqu'il s'agit d'un flux totalement séparé du blog actif et se matérialise souvent par l'apparition d'un petit widget.

Il s'agit de la traduction d'une envie de blogueur qui consiste à faire passer un message généralement bref à ses lecteurs sans pour autant garder la rigueur rédactionnelle habituelle. C'est ce pourquoi j'avais originellement créé le post-it en haut à droite de ce blog : passer des infos brèves, mais qui est un échec relatif puisque je ne peux pas me détacher totalement de la charte rédactionnelle de mon blog ou plutôt de ce qu'il en reste.

Certains utiliseront le fameux blogitexpress, mais la volonté originelle de garder un flux RSS commun m'en a empêché. D'autres utilisent aujourd'hui Twitter sur le même principe. J'ai envie de liberté, d'une phase de temps en temps, sans aucun sens que ce blog ne me permet pas. L'arrivée du microblogging de longue date certes mais qui ne s'est concrétisé en tant que tel depuis peu de temps me donne des envies. Je ne sais pas encore si je vais y céder.

Ce nouveau phénomène crée et va encore créer une profusion d'outils dérivés comme on a déjà pu le voir avec les outils de bookmarking ou de réseaux sociaux. Les widgets vont pleuvoir comme d'habitude et les blog vont être encore un peu plus dépendant de ces services externes qui ne sont techniquement pas conseillés. Les inconvénients sont nombreux, comme l'invalidité du code fourni dans la plupart des cas, l'inaccessibilité de ces widgets, les ralentissements au chargement des pages et j'en passe.

Difficile aujourd'hui de se passer de tous les services externes disponibles de par leur profusion et leur facilité d'utilisation et de mise en place. Dans le monde inter et intra-connecté dans lequel nous vivons, où et quand notre dépendance à ces services va-t-elle s'arrêter ?