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Tribulations d'un geek...

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9 mai 2007

2 fois 9 ? 18. Dites 33...

J'allais partir sur un speech, mais j'ai supprimé d'un coup de baguette magique tout mon discours peu original pour repartir sur des bases saines. Laissez moi vous conter un histoire. L'histoire commence il y a 18 ans, un 9 mai 1989. A cette époque lointaine, vivait un couple qui venait d'avoir leur troisième enfant. Ils étaient alors loin de savoir quels troubles celui-ci allaient leur causer.

nombre 18

Le premier de leur maux fût d'avoir une bouche supplémentaire à nourrir ! Et pas la moindre... Après une période anti-tout nécessaire au bon développement de tout garnement digne de ce nom, c'est une période d'omnivoricité qui est intervenue dans le cycle de développement de cet "enfant". Devant sa porte de chambre était marqué "ne pas nourrir le zouave" comme dans tout bon zoo, devant la cage de certains homininés.

La deuxième tare fut pour eux sa soif de savoir. On n'a pas idée de donner naissance à un fils qui n'arrête pas de poser des questions sans arrêt. Vous savez, de ces questions idiotes que personne ne s'est jamais posé à part peut-être lui, celles sur lesquelles votre propre encyclopédie sèche autant que les professeurs interrogés, celles qui vous laissent de toute façon con puisque vous ne pourrez jamais y répondre quoi qu'il en soit. A quoi bon se les poser ?

Si encore c'eut pû s'arrêter là... Manque de bol, il a fallut qu'il soit chiant. Comme tous les mômes vous direz, mais justement non. Est-ce que tous les mômes construisent des cabanes de 2. mètres cubes, perchées à 2m du sol ? Est-ce qu'ils démontent la télécommande espérant retrouver le sens de montage par pur logique vous privant de télévision pendant quelques heures jours ? Je pense qu'il est préférable de stopper là les exemples.

Ha, et puis je ne vous ai pas encore raconté, la pire offense qu'il ait pû faire à ses parents étant de devenir dès son plus jeune âge accroc à l'informatique. Au début, il ne faisait que buguer le système, laissant le téléphone à ses parents pour qu'ils appellent leur ami-qui-s'y-connait-bien-en-info, mais c'est lorsqu'il a commencé à réparer leur ordinateur par lui même que son état est devenu critique. Le voilà qu'il a commencé à installé un pintux, citrux, bref, un truc en *ux qui bug tout le temps là. Plus aucune sociabilité, il est devenu le reclus de la famille.

Et voilà désormais qu'il a 18 ans, l'âge mûr. Cet âge il l'a atteint depuis l'époque où il a cessé d'être dépendant des autres idéologiquement parlant. Depuis qu'il a pris conscience du monde dans lequel il vivait, depuis qu'il a réussi à synthétiser dans son esprit ce qui est nécessaire ou pas, ce qui comporte un intérêt ou non, ce que sont des droits et des devoirs et ce qu'ils impliquent. Mais le voir rester ici ? Ha ! Non merci ! Faut pas déconner, parce qu'aujourd'hui il prend un grade de plus, qu'il dépasse le cap fatidique de la majorité et que même s'il n'en restera pas moins le fi-fils à ses parents, ils ne l'ont pas supporté toutes ces années pour rien.

C'est le grand jour, celui que j'attendais depuis si longtemps et qui finalement ne me fait rien ressentir de plus que ce qu'hier ou que demain. Pourtant le changement sur le papier est bien encré, la prise de conscience est peut-être seulement un peu longue. Petit papillon, prend ton envol, tes 18 ans tu les as maintenant...

15 février 2007

Putain, un an !

Un an, une bougie !

C'est le mercredi 15 février 2006 que j'ai inauguré ce blog d'un premier billet. Le but était à l'époque de dynamiser un site informatif basé dont le but premier était de diffuser des articles à propos de l'accessibilité numérique et des standards du Web. La création d'un blog me permettait de faire vivre le site en relayant les informations trouvées ici et là, au hasard d'une page Web. Puis la différence entre certains billets du blog et certains articles s'est fait de plus en plus mince, jusqu'à disparaître et ne former plus qu'un.

Une publication hebdomadaire s'est alors installée, en même temps que le champ de vision et la charte éditoriale se sont élargis, assouplis. C'est en octobre 2006, après avoir supprimé définitivement les articles et avoir refait le design du blog que l'idée m'est venue : et si j'étais capable de poster un billet par jour ? D'autres le font bien, pourquoi pas moi ? C'est à partir de ce moment que mon agrégateur a vraiment commencé à se remplir et à devenir un point crucial d'une veille quotidienne sur de nombreux sujets.

C'est aussi à partir de là que j'ai échangé des mails avec pas mal de blogueurs de tous bords, plus sympa les uns que les autres (des Thomas, des Tristan, des Fred pour n'en citer que trois des plus connus) et que mes statistiques ont commencé à trouver un rythme de croisière. C'est vrai qu'en ayant commencé à une dizaine de visiteurs par jour, les quelques centaines de pelés qui viennent se perdre ici chaque jour me paraissent gigantissimes. Ils ne sont d'ailleurs pas arrivés par hasard étant donnée que je suis passé d'une moyenne de cinq billets par mois à plus d'une trentaine, avec un pic à 38 le mois dernier.

J'avais au départ des choses à dire, maintenant j'ai en plus des choses à partager. C'est ça le goût du blogging : quand on y plonge, difficile de refaire surface. L'expression est une drogue, quel que soit son format, écrit, audio ou vidéo et on peut dire que j'y suis accroc. Pour celle drogue là, on va dire que ce n'est pas un mal. Je la conseille à ceux qui savent s'exprimer et qui ont des idées bien en place : le partage est une chose formidable, surtout sur un média qui permet l'interaction.

Bon, on va passer aux traditionnels remerciements, à mes lecteurs habitués ou occasionnels, à tous ceux qui m'ont linké un jour, ceux qui commentent comme ceux qui ne commentent pas, les jeunes, les anciens, les grands, les petits et même tous ceux que je n'ai pas cité. Même si je suis loin d'être un pape du blog, je continue car je m'éclate et c'est le principal. je ne fais pas ça pour être lu, mais si je peux ne serait-ce qu'informer ou aider un dixième de mes visiteurs, alors j'aurai gagné mon pari.

La durée de vie de ce blog est peut-être limitée du fait de mes études supérieures qui arrivent à grand pas. La prépa et l'internat sont autant de choses qui m'empêcheront de bloguer aussi fréquemment qu'en ce moment. Difficile de s'y résoudre et pourtant je dois m'y préparer. Loin de moi toute fois l'idée de disparaitre totalement de la toile. La meilleure solution serait peut-être de repasser à un rythme hebdomadaire. Mais quoi qu'il en soit, il me reste six mois pour profiter et bloguer à fond les manettes, et je compte bien les prendre : le temps est une denrée rare.

On refait le point dans un an si vous le voulez bien ? ;)

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