L'idée a surgit hier soir, et c'est finalement Bruno Bichet qui m'aura poussé à bloguer sur la question. Alors qu'un site Web peut rester intemporel s'il s'agit d'un site vitrine par exemple, il peut également être mouvant, au gré de l'actualité ou des découvertes. Généralement, pour les sites classiques, tout cela est bien statué : entre sites d'information et sites informatifs, la différence est claire et se voit du premier coup d'oeil. Cependant, alors que les blogs effectuent bien souvent le mélange des genres, les rides finissent-elles par apparaître un jour où l'autre sur notre média de prédilection ?

Le contenu d'un blog est mixte : informatif et donc parfois intemporel, il vieillit cependant plus vite lorsqu'il traite de l'actualité ou d'un secteur en constante évolution. L'archivage du contenu perd alors de son intérêt puisque l'information trouvée peut alors être totalement dépassée. De même, un point de vue exprimé à une date donnée peut facilement évoluer avec les années et la sagesse prétendument acquise au cours de celles-ci et ne plus refléter les pensées actuelles de l'auteur. Dans ce cas, oui, votre blog vieillit et il peut parfois très mal vieillir. Limiter l'accès aux archives trop anciennes seraient alors une solution.

Oui mais voilà, tout n'est pas si simple ! Parce qu'à priori si le blog est mis en page de manière à mettre en avant le contenu le plus récent, il existe certains articles qui restent pour le moins intemporels : des écrits, des photos, des explications techniques, bref, autant de contenus qui peuvent passer un, deux, cinq ans sans prendre la moindre ride. Et ceux-ci peuvent se à d'autres billet qui ont eux subit les outrages du temps. Vous imaginez déjà plus la saveur de ce cocktail détonnant...

Nous sommes donc en droit de nous demander si la méthode de référencement des données stockées sur le Web par certains moteurs de recherches, Google en tête, qui tend à valoriser le contenu récent, est réellement la bonne. Certes certains contenus anciens ne sont plus pertinents, peut-être d'ailleurs sont-ils une majorité, mais certains le restent et il serait dommage de les reléguer au second plan.

Alors faudrait-il inventer une nouvelle méthode d'archivage du contenu permettant de dissocier plus facilement le contenu périssable de l'immuable ? Faut-il garder notre tambouille intacte et garder le plaisir de découvrir certaines perles lors d'expéditions spéléologiques au fin fond de nos archives ? Ne doit-on conserver que le contenu récent, au risque de se passer d'une quantité non négligeable de sources d'information bien utiles ? La question reste entière : à toi, lecteur d'en débattre. Si la première solution reste à mes yeux la meilleure, tout ceci reste encore à inventer, alors avis aux amateurs ! ;-)