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Tribulations d'un geek...

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Keyword - logiciel

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24 janvier 2010

De l'informatique culinaire...

J’ai adoré cette petite citation glanée dans un commentaire, au hasard de mes pérégrinations sur le Framablog. Elle vaut son pesant de cacahuètes :

L’informatique c’est comme faire des croque-monsieur, c’est effectivement extrêmement compliqué.
Il faut retourner un bout de terre, semer du blé, l’arroser, moissonner, battre le blé, le moudre, ajouter de l’eau du sel et du levain à la farine, pétrir la pâte, la faire lever, re-pétrir, cuire le pain, couper des tranches… Et là on a juste abordé la question de la confection du pain de mie…

L’informatique, c’est un jeu de Lego perpétuel. Quand on me dit que je m’y connais en informatique et que l’on me demande des conseils pour des choses basiques (auxquelles je n’ai pas toujours de réponse à apporter), je me demande toujours en quoi je suis plus qualifié que les autres pour y répondre. Si on fait abstraction de la technologie et que l’on regarde simplement les outils qui nous sont fournis en tant qu’utilisateur final, quoi de plus simple que l’informatique ? Quoi de plus facile que d’installer un logiciel et que de faire joujou avec pour en découvrir les fonctionnalités ?

Vous n’avez pas besoin de comprendre comment est fait le pain de mie pour faire des croque-monsieur, vous n’avez pas besoin de savoir programmer pour utiliser un logiciel. Mais si ce logiciel est libre, vous disposez de sa recette, et si ça vous tente, rien ne vous empêche de faire cuire votre propre pain de mie. Mais en cuisine comme en informatique, le principal moteur est la curiosité et l’envie d’essayer voire d’innover.

Arrêtez donc de dire que vous n’y connaissez rien en informatique : tel un enfant de 5 ans qui sait casser des oeufs pour faire un gâteau, vous savez télécharger et installer un logiciel les yeux (presque) fermés. Ben voilà, vous vous y connaissez en fait plutôt bien en informatique, hein. Si si, je vous jure ! Prochaine étape : rajouter de la farine, vous pensez pouvoir le faire ? ;-)

Lire l’article duquel est issue cette citation de JosephK.

8 novembre 2009

La mue de l'économie logicielle sous la pression des alternatives

Une fois n’est pas coutume, parlons ici de logiciel propriétaire. Celui là même que nous achetons, la plupart du temps de manière tacite et dont l’entière rentabilité repose sur les ventes ainsi que sur le service après vente généralement hors de prix (bien que parfois gratuit si le prix du logiciel est lui-même horripilant). Mais ce modèle n’est-il pas entrain de s’écrouler ?

On a vu des logiciels propriétaires secoués par l’irruption sur leur marché d’une solution alternative libre. On peut facilement citer Firefox qui à réussi à lui seul à faire chuter Internet Explorer de sa situation de monopole, ou encore Open Office qui est devenu une alternative populaire à Microsoft Office. Je n’irais pas jusqu’à dire que Linux fait de l’ombre aux OS payants, mais clairement ils détournent une partie de plus en plus grande (bien qu’infime au final) de leurs utilisateurs.

Les éditeurs de logiciel propriétaires commencent à s’organiser face à ces attaques provenant d’une nouvelle tendance qu’ils doivent savoir exploiter à leur avantage. C’est ainsi qu’on entend parler d’une probable version gratuite de Microsoft Office, financée en partie par la pub, ou encore de mises à jour facilitées vers Windows 7, et j’en passe. Le nerf de cette guerre reste le public étudiant, mieux informé que ses ainés, qui sera plus facilement tenté par des alternatives gratuites ne ruinant pas leur budget.

Les offres étudiantes fleurissent alors de partout pour tenter des les apprivoiser avec des logiciels gratuits ou des machines à moitié prix. Ainsi, les offres Apple Campus ou MSDNAA sont elles orientées pour plaire à ce nouveau public qui reste à conquérir. Le jeune est une drôle de bête né parmi une génération internet qui a l’habitude de tout consommer gratuitement, sans rien débourser : le faire payer pour un produit qui a des alternatives certes limitées mais gratuites, est une hérésie.

Google vous fournit une suite bureautique en ligne gratuite si simple à utiliser que les solutions payantes perdent beaucoup de valeur. En effet, dans ce monde où la rareté de l’alternative n’est plus, du même temps que son coût s’effondre, Microsoft ne peut plus oser maintenir le sempiternel modèle économique du logiciel.

Lentement, mais doucement, le modèle s’effondre et passe vers un nouveau qui n’est pas encore bien défini. Il l’est pour le logiciel libre, mais le propriétaire peine à se faire à l’idée qu’il existe d’autres solutions de monétisation de ce type de produits. Quand enfin ils le comprendront, alors ils ouvriront la porte à l’innovation et au renouveau d’une économique numérique au top de sa forme.

24 février 2008

Un logiciel très Phun pour les fondus de mécanique...

Pour ceux qui ne connaissent pas ou ne lisent pas AccessOweb, ce qui serait malgré tout une honte sans précédent, Philippe nous a dégoté un petit logiciel hyper-sympathique qui nous permet de schématiser certains comportements physiques ou plus précisément de la dynamique/mécanique. En effet, il vous est possible de tester l'effet d'un ressort sur un objet, de créer un effet de rotation sur un autre, de les lier, les animer, les empiler, les liquéfier et de regarder l'interaction physique de l'ensemble plus ou moins incongru et schématique que vous venez de composer. Difficile de rendre compte au travers des mots de l'ingéniosité de ce logiciel qui m'amuse comme un fou et qui a un côté pédagogique en plus d'être ludique. Le meilleur, c'est qu'il est disponible à la fois sous Windows et sous Linux (il n'est hélas pas encore disponible sous Mac).

Ha, et comme une vidéo parle des fois plus qu'un vieux discours, je vous laisse admirer les possibilité d'un logiciel pas si insignifiant que ça. Il est d'ailleurs très Phun puisque c'est son nom !