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Tribulations d'un geek...

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9 avril 2007

Le Web pour les nuls

Ce billet est né d'un constat : beaucoup de personnes n'osent pas utiliser le web car ils ont l'impression que c'est trop compliqué pour eux, d'autres encore deviennent internautes en utilisant le Web, mais en font bien souvent un mauvais usage. Ces lignes sont donc dédiés à tous les débutants et utilisateurs plus ou moins réguliers de l'Internet à qui certaines faces du Web semblent encore étrangères. Je tâcherai de ne pas employer de vocabulaire trop technique pour ne perdre personne en route et de balayer la majorité des usages fréquents de la Toile. Allez, accrochez vos ceintures, on est parti pour un tour d'horizon ! ;)

Web ou Internet ?

Une grande confusion nait de l'emploi souvent à mauvais escient des deux termes que sont l'Internet et le Web. Ce sont en fait deux concepts technologiques tout à fait distincts. Essayons d'y voir un peu plus clair...

  • Internet est la technologie qui connecte chaque ordinateur du monde entier entre eux, pour autant qu'ils soient reliés au réseau téléphonique filaire ou à un réseau sans fil. Internet comprend les différents modes ou protocoles d'échange de l'information comme la messagerie électronique, la messagerie instantanée, la voix sur IP (téléphonie par ADSL) ou le Web entre autres. Pour la petite histoire, il a vu le jour dans les années 60 mais n'est réellement devenu populaire qu'avec l'apparition du Web.
  • Le Web quant à lui est également connu sous le nom de World Wide Web, constitue l'ensemble des sites web et de leurs pages liées par des liens cliquables. Il s'agit de la partie la plus connue de l'Internet et également la plus utilisée. Son invention est assez récente puisque c'est en 1989 qu'il a été inventé avant de devenir de plus en plus populaire dans la deuxième moitié des années 90.

Naviguer ? Surfer ? Ca me donne le mal de mer !

Lorsque l'on explore le Web, on dit que l'on surf ou que l'on navigue. On utilise pour cela un logiciel appelé navigateur Web (logique :) ). Il en existe plusieurs qui remplissent cette tâche, vous pouvez ainsi choisir celui qui correspond le plus à vos attentes. C'est d'ailleurs grâce à un de ces navigateurs que vous me lisez en ce moment même. Les deux navigateurs les plus connus sont Internet Explorer et Mozilla Firefox.

Logo IE7

Internet Explorer est le plus connu et le plus utilisé car il est fournit par défaut avec Windows. C'est un produit que Microsoft a remis à jour il y a peu en le passant sous la version 7. On l'appelle également sous le sobriquet IE. Malgré son taux d'utilisation, il est assez controversé par les professionnels du Web à cause notamment de sa faible fréquence de mises à jour, de son médiocre support des dernières technologies ainsi que pour ses problèmes de sécurité.

Logo Mozilla Firefox

Firefox, édité par la société Mozilla, est le petit logiciel qui monte. Actuellement, 25% des internautes l'utilisent. Il est léger, gratuit, fiable et sécurisé, et intègre par défaut des fonctionnalités intéressante qui ont en partie inspiré certaines de la nouvelles version d'IE. Il possède entre autres un correcteur orthographique, une navigation par onglets ainsi que de nombreuses qualités. La raison de sa gratuité est que sa philosophie est d'offrir une solution alternative à l'accès au Web.

Il existe, outre ces deux navigateurs, des dizaines de logiciels permettant de naviguer sur le Web. Un outsider très intéressant et prometteur est Opera, devenu gratuit depuis peu. Les utilisateurs de Mac quant à eux auront surement rencontré le fameux Safari. D'autres encore, pour les plus expérimentés d'entre vous auront déjà testé Camino, Konkeror, ou même Netscape Navigator. Une liste des navigateurs Web est disponible sur Wikipedia, dont nous reparlerons d'ailleurs un peu plus tard. Libre à vous de faire votre choix parmi ceux-ci, selon ce que vous attendez d'un tel logiciel. Pour ma part, j'ai choisi Firefox qui correspond le mieux à l'utilisation que je fais du Web.

Bien... et après ?

Il faut savoir que le Web est une source d'information incommensurable. On peut trouver des informations sur à peu près tous les domaines imaginables. Cependant, il s'agit d'un média amateur qui comporte des sources plus ou moins fiables. Comment savoir où chercher l'information ?

Internet et les médias traditionnels

La plupart des médias traditionnels, à savoir la presse papier, télévisuelle, ou radiophonique ont aujourd'hui leur site Web qui se veut le relai de l'information qu'ils diffusent quotidiennement via leur canal habituel. Vous pouvez donc ainsi retrouver le Monde en ligne, mais également Libération ou L'Equipe pour la presse papier, Europe 1 ou France Inter pour ce qui est de la radio et TF1 ou France 2 pour la télévision. En fouinant un peu, vous pourrez trouver la majorité de vos médias préférés sur le Web.

Un avantage à cela est que vous pouvez disposer en temps voulu de la même information qui est diffusée par les voies traditionnelles. Vous avez loupé le JT du soir ou avez raté une émission intéressante à la radio ? Certains sites comme celui de TF1 ou de Europe 1 mettent à disposition certains enregistrements sous la forme de contenu audio et vidéo appelés podcasts librement consultables.

Wikipédia

Wikipédia est une encyclopédie communautaire et collaborative dans laquelle chaque visiteur peut devenir contributeur et participer à l'élaboration et l'amélioration de son contenu. Ainsi, chacun peut, selon son degré de connaissance, participer au projet, qu'il s'agisse de la correction d'une faute d'orthographe comme de la rédaction d'un article complet. La base de connaissances qui y sont rassemblées s'agrandit de jour en jour et est fréquemment réactualisée.

Logo Wikipédia

Une équipe de professionnels renommés est chargée de vérifier le contenu et au besoin de le modifier. Il faut savoir que, comme toute encyclopédie, les sources ne sont jamais à 100% fiables et qu'il persiste quelques erreurs. Si vous êtes en mesure de les corriger, faites-le, sinon, signalez simplement la présence de l'erreur. Sur la masse d'informations contenues dans les pages de ce sites, les erreurs sont cependant dans une proportion infime, si bien que nombre de personnes utilisent désormais cet ouvrage comme ouvrage de référence.

Google

Google sera, tout au long de vos pérégrinations sur le Web, votre compagnon indispensable de voyage. C'est grâce à lui que vous pourrez effectuer des recherches qui vous mèneront sur des sites à contenu informatif. C'est ce que l'on appelle un moteur de recherche. Bien qu'il existe d'autres moteurs de ce type, Google est de loin le plus efficace. Il regroupe tous les sites qu'il visite, scanne leur contenu et les classe en fonction de leur pertinence. Il permet ainsi de centraliser la plupart des informations disséminées sur la Toile. Cet outil est tellement efficace que al prochaine partie sera entièrement dédiée à son utilisation.

Recherches en ligne : Google est votre ami !

Avant de savoir comment utiliser Google, il faut savoir comment il fonctionne. En effet, comprendre son fonctionnement, même de manière grossière et sans aucune réelle connaissance technique, permet de pouvoir cibler proprement et rapidement l'information que l'on recherche.

Logo Google

Grossièrement, on peut prendre ce moteur de recherche comme un véritable chien qui flaire des odeurs. Ces odeurs, ce sont des mots-clés et ce sont les mots principaux que l'on retrouve à la fois dans votre recherche et dans le contenu d'une page. Les mots-clé de votre recherche sont associés à ceux que Google aura répertorié, on dit "indexé", lorsqu'il aura parcouru certains sites. Ainsi, le résultat sera le plus pertinent possible. Plus vous rentrerez de mots-clé, plus la recherche sera fine et exigeante. Mais attention de ne pas tomber non plus dans l'excès, sous peine de n'avoir qu'un trop faible nombre de résultats pour une recherche donnée.

En plus de classifier les sites selon leur contenu, l'avantage de Google est qu'il répertorie tous les liens qui pointent vers un même site, partant du principe qu'un site qui est cité, lié, recommandé de nombreuses fois ne peut-être que de qualité. Cette technique a ses défauts, mais permet cependant de cibler non seulement le contenu pour en fonction du contexte dans lequel le site a été cité, de cibler également le contenu de la page mais aussi de classer les liens suivant la popularité des sites et donc leur qualité.

De ce mode de fonctionnement on peut en déduire quelques conclusions :

  • Il est inutile de formuler ses recherches sous forme de questions, comme par exemple "Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ?". On se contentera, à la place, de l'utilisation des principaux mots-clés évocateurs : "Couleur Cheval Henri IV". La formulation de la phrase précédente ne viendrait que compliquer la recherche inutilement tout en altérant la pertinence des résultats. De toute façon, les articles et mots fréquents ne sont pas pris en compte dans les recherches.
  • L'utilisation d'un seul mot-clé peut être pénalisant, le champ de la recherche étant trop large. De même, l'utilisation d'un trop grand nombre d'arguments dans le sujet de la recherche induit un résultat trop restrictif. C'est pour cela que l'on se contentera par habitude d'une moyenne de 3 ou 4 mots-clés par recherche.
  • Il est également inutile de parcourir les 50 pages de résultats. Comme je vous l'ai dit, les résultats qui sont susceptibles de répondre à vos attentes sont classés en premier. Dans le cas d'une recherche ciblée avec des mots-clés cohérents, les trois premières pages contiennent généralement l'information qui vous est nécessaire et aller plus loin serait une perte de temps, le contenu ne correspondant plus à votre recherche originelle.
  • Cibler rapidement le contenu d'un lien parmi la longue liste que vous fournit Google est très facile. Il suffit de parcourir des yeux le titre afin de regarder s'il peut correspondre à votre recherche, puis de regarder le contexte dans lequel sont employés vos mot-clés dans le rapide extrait disponible en dessous de ce titre-lien.

Conclusion

Le Web est un environnement qui, au premier abord, peut paraitre hostiles à ceux qui n'y sont pas habitués. Cependant, une fois les bases de la navigation sur le Web acquises, tout son véritable potentiel se dévoile. Il ne faut pas hésiter à se plonger dans la découverte de cette Toile immense qui regorge aussi bien de richesses que de contenu plus polémique, négligé ou critiquable. Le Web devient petit à petit le média de la révolution amateur, où tout est disponible à tout le monde, de la consultation à la publication pour presque rien, et avec une facilité déconcertante. Alors, qu'attendez-vous ? Lancez-vous ! :)

17 janvier 2007

Flash 9 sur Linux, suite et fin.

Manchot

Je vous avait déjà parlé des beta de flash 9, le produit d'Adobe enfin développé pour Linux, et bien le voici enfin en version finale. La stabilité est enfin assurée avec la correction de bugs présents dans les précédentes versions. Un paquet .rpm est disponible ainsi qu'une archive .tar.gz. Je vous récapitule l'installation pour Ubuntu[1] en attendant l'arrivée d'un paquet .deb :

La première étape consiste à récupérer l'archive sur le site d'Adobe ou bien en ligne de commande :

$ wget http://fpdownload.macromedia.com/get/flashplayer/current/install_flash_player_9_linux.tar.gz

Il s'agit ensuite de décompresser l'archive téléchargée :

$ tar xvzf ~/install_flash_player_9_linux.tar.gz
$ cd ~/install_flash_player_9_linux

A partir de là s'offre à vous deux solutions : pour une installation locale, il suffit de lancer le script flashplayer-installer présent dans le dossier, pour une installation globale qui affectera tous les utilisateurs on recherchera l'emplacement du fichier libflashplayer.so qu'on remplacera par le fichier présent dans l'archive décompressée. Soit les commandes suivantes :

$ locate libflashplayer.so

Le terminal retourne l'emplacement du fichier (/usr/lib/firefox/plugins/libflashplayer.so dans mon cas) qu'il faudra adapter selon vos installations dans la commande suivante :

$ sudo mv ./libflashplayer.so /usr/lib/firefox/plugins/

Et voilà Flash 9 installé sur votre machine. Vous pouvez contrôler l'installation en relançant votre navigateur et en tapant about:plugins dans la barre d'adresse de votre navigateur. Pour une installation dédiée à Konkeror, la démarche est identique, le logiciel allant chercher les plugins dans le répertoire d'installation de Firefox.

Profitez bien du support de cette technologie qui manquait depuis tant d'années sur cette plateforme... ;)

Notes

[1] La méthode est susceptible de marcher sous toute distribution à l'exception de la commande sudo spécifique à Ubuntu, mais je préfère ne pas m'avancer n'ayant pas testé.